Le parti “Tunisie en Avant” qualifie la situation économique et sociale dans le pays de “grave”.

En effet, à l’issue de son instance constitutive élargie, les 13 et 14 octobre, le parti déplore “un climat national tendu marqué par la rupture de la confiance entre le citoyen, les institutions de l’Etat et les composantes du paysage politique (pouvoir politique et opposition), entre l’Union générale tunisienne du travail et le gouvernement et entre les institutions de la présidence de la République et de la présidence du gouvernement”.

Dans ce cadre, le parti critique les choix de la coalition au pouvoir pour surmonter la crise financière, qui ne font qu’aggraver la situation. Or, estime-t-il, la solution réside dans la recherche de nouvelles ressources auprès des personnes qui se dérobent de leurs obligations fiscales et ceux enrichis illicitement.

Le parti “Tunisie en Avant” recommande le soutien des capitaux nationaux et la réduction des avantages accordés au gouvernement et ses cadres politiques afin de réaliser une trêve sociale avant l’ouverture d’un débat national sur les grandes réformes à entreprendre au sein du Conseil national du dialogue sociale dont la loi relative à sa création a été adoptée par le parlement depuis plus d’une année.

Par ailleurs, le parti réaffirme également son soutien au Collectif de défense dans l’affaire Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, à la lumière des derniers rebondissements dans ce dossier. Il appelle toutes les forces progressistes à agir ensemble et à former une force de pression appuyant le Collectif, étant convaincu que la révélation de la vérité dans cette affaire constitue un pas important dans la lutte contre le terrorisme.