“L’avenir des générations futures est lié à la mise en place d’un système économique, social et environnemental fondé sur les objectifs du développement durable et sur l’intégration dans la région euro-méditerranéenne qui continue de se heurter à de nombreux obstacles, vingt ans après le lancement du processus de Barcelone”. C’est ce qu’a affirmé le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul.

Intervenant lors des travaux de la conférence de clôture du projet pour la promotion du dialogue social dans le sud de la Méditerranée (SOLID), organisée mardi 2 octobre à Marrakech (Maroc), Majoul estime que la coopération entre les différentes parties participant à cette initiative était un message positif adressé à tous les partenaires de la région et aux amis de la rive nord de la Méditerranée.

“Cela reflète la capacité des organisations syndicales non seulement à coopérer à harmoniser leurs actions dans les domaines du travail et de la production, mais également dans la plupart des domaines du développement économique, social et environnemental, et leur capacité à dialoguer avec les gouvernements sur les questions nationales les plus importantes”, a-t-il encore souligné.

Ce dialogue fait , selon lui, des responsables politiques, des organisations syndicales et de la société civile des partenaires dans la planification et la vision, la réalisation et la responsabilité des résultats, notamment, en ce qui concerne la croissance économique, le développement social, la durabilité environnementale, la protection des jeunes et des femmes, les droits et libertés, l’emploi et la migration, l’investissement et la création d’entreprises

Pour le président de la centrale patronale, la conférence de Marrakech était l’aboutissement d’un processus participatif et le début d’un nouveau style de dialogue social différent de la forme classique, qui se limitait aux conditions de travail et à la résolution des conflits du travail.

“Il s’agit d’un dialogue fondé sur la culture participative dans la gestion des questions de développement et qui fait de la concertation et la réflexion collective un point de départ pour fournir les meilleures conditions pour la prise de décisions”, a indiqué Majoul, ajoutant que cette démarche n’entre pas en conflit avec le rôle des organes constitutionnels et politiques, mais vise, plutôt à soutenir les mécanismes de concertation, de consultation et de débat.

Le président de l’UTICA a conclu que le projet de dialogue social incite les participants à avancer ensemble sur cette voie et à élargir le dialogue du national au régional dans tous les domaines.

SOLID est organisée à l’initiative de la Fédération internationale des syndicats (CSI), la Confédération internationale des syndicats arabes (ATUC), avec le soutien de l’Union européenne.