La présidente de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, a réitéré, dimanche 17 décembre, lors du 16ème congrès de l’URICA de Kairouan, le refus de l’organisation patronale de l’ajout de nouveaux articles, dans loi de finances 2018, à la dernière minute, lesquels prévoient de nouvelles impositions pour les entreprises alors que ces dernières plient déjà sous la pression fiscale.

Quelque 601 congressistes participent à cette manifestation, pour l’élection du nouveau bureau régional (21 membres) représentant les secteurs de l’industrie, des services, du commerce, de l’artisanat et des métiers.

Bouchamaoui a précisé qu”après la réussite de la transition économique, il est nécessaire aujourd’hui, d’instaurer un climat social sain et de solutionner rapidement, les problèmes économiques, ce qui nécessite le lancement de réformes sur la base du consensus et du partage des sacrifices”.

La présidente du patronat a affirmé que “l’UTICA ne défend que les entreprises organisées qui respectent la loi, s’acquittent de leur devoir fiscal et accordent leurs droits aux employés”, soulignant que “l’organisation patronale demande l’application de la loi pour tous, notamment, en matière de lutte contre le commerce parallèle et la contrebande”.

Elle a par ailleurs annoncé qu’un nouveau siège sera créé au début de l’année prochaine pour l’URICA de Kairouan, évoquant la possibilité de la construction d’un palais des expositions dans cette ville. Bouchamaoui appelle à accorder davantage d’intérêt à la filière du Tapis kairouanais.

Les congressistes participant au 16ème congrès de l’URICA de Kairouan ont soulevé divers problèmes relatifs à la baisse du rendement de plusieurs secteurs, la prolifération du commerce parallèle, l’accroissement de la pression fiscale, l’absence de la décentralisation, les difficultés à financer l’activité économique et la fragilité de l’infrastructure de base dans les délégation de Kairouan.

Un hommage a été rendu à cette occasion, au nom du quartet du “dialogue national”, titulaire du prix Nobel, à l’ancien SG de l’UGTT, Houcine Abassi, et à la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui.