Avocate de son état, Hajer Hmila fait aussi de plus en plus parler d’elle dans le monde associatif. Elle y a fait son entrée en 2011 comme co-fondatrice et présidente pendant quatre ans de la Tunisian American Young Professionnals (TAYP Tunisia Chapter). L’année qui s’achève a vu la jeune avocate active à deux reprises sur ce front.

Me Hajer Hmila vient de créer «Tabadol», une association à vocation culturelle et éducative dont l’objectif est de «contribuer à offrir des programmes culturels, éducatifs et interactifs entre les cultures pour les jeunes étudiants tunisiens, leur permettre de s’ouvrir au monde et d’acquérir les compétences de base pour participer au marché international du travail, les encourager à surmonter les conflits culturels et les aider à acquérir des compétences en leadership pour réussir dans l’environnement du travail.

Diplômée (Droit bancaire, des affaires, de la finance et des valeurs mobilières) en 2009 de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, puis de la Southern Methodist University, Me Hmila a travaillé au sein de plusieurs cabinets (Ferchiou & Associés, Boussayene Knani et associés et Dakhlaoui Bird & Bird) et dans une société de private equity, avant de créer son propre cabinet.

Elle a enseigné le Droit économique international à l’Université Libre de Tunis.

En mars 2017, c’est la famille que cette serial social entrepreneuse a ciblé en ouvrant à Tunis un bureau de Family Health International 360, une ONG étrangère œuvrant à «l’amélioration de la vie d’une manière continue et le développement humain par le développement de solutions complètes à travers un leadership local, et ce dans le cadre «de projets à caractère non lucratif scientifique, éducatif et culturel», avec pour objectifs «le développement du travail bénévole et le respect du principe d’égalité et de non discrimination sur la base de la couleur ou la religion ou le sexe ou la race».

Entretemps, et après que sa mission à la tête de la Tunisian American Young Professionnals s’est achevée, Me Hela Hmila a enchaîné en contribuant, avec Ali Ayadi, au lancement du bureau de Tunis du Center for International Private Enterprise (CIPE, bureau de Tunis).

Cette structure basée à Washington a pour objet de «renforcer la démocratie dans le monde à travers les entreprises privées et les réformes orientées vers le marché» et pour objectifs de «soutenir le marché libre, ce qui contribuera au développement de la démocratie dans la prospérité économique de la Tunisie», d’«aider à la transparence et la responsabilité dans les secteurs public et privé», d’«encourager la bonne gouvernance, le pluralisme et le professionnalisme entre les organisations indépendantes représentant les différentes voix du secteur privé» et de «soutenir la culture entrepreneuriale et de comprendre le fonctionnement du marché».

MM