
Le projet a identifié la solution technologique qui serait la mieux adaptée pour permettre au gouvernement d’assurer des transferts directs aux bénéficiaires cibles au lieu du système actuel sous lequel 35% des subventions bénéficient aux touristes, les restaurants et les cafés. En effet, actuellement, le gouvernement n’arrive pas, malgré sa bonne volonté, à mettre fin aux distorsions causées par la compensation -surconsommation de certains produits, monopolisation d’autres, exportation illicite de certains autres-, qui crèvent donc le budget de l’Etat.
La recherche conduite dans le cadre de ce projet a démontré que plus de 450 millions de dinars seraient économisés dans le budget de la compensation après un investissement de 8,5 millions de dinars dans la mise en place de la solution préconisée. Celle-ci permettrait en même temps l’inclusion financière des couches sociales défavorisées, ce qui représenterait une importante source de croissance économique.
Répondant à une question du jury concernant leur disponibilité, si l’occasion leur est offerte, à contribuer à l’implémentation de la solution proposée, les trois étudiants ont répondu sans hésiter qu’ils le feraient. Ils ont même dit qu’en cas d’accord avec le gouvernement, ils seraient prêts à chercher l’investissement requis.
Voilà qui ne manque pas de patriotisme, dirons-nous!


