Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, était en visite à Tunis le 4 courant, visite qui a coïncidé avec deux actes terroristes qui se sont déroulés en Tunisie et au Royaume-Uni.

En Tunisie, il s’agit du corps du berger Khalifa Soltani qui a été retrouvé samedi après-midi, par une unité de l’Armée nationale au mont Mghila (gouvernorat de Sidi Bouzid), à l’endroit même où il a été kidnappé, la veille, par un groupe de terroristes. A Londres, une attaque menée samedi soir, par trois assaillants au véhicule bélier et au couteau, a fait sept morts et 48 blessés.

Au musée du Bardo où il s’est recueilli au mémorial érigé en souvenir des victimes de l’attentat terroriste du 18 mars 2015, Le Drian a déclaré: “Deux pays amis de la France viennent d’être victimes d’attaques terroristes odieuses. Ces moments difficiles requièrent de la solidarité et de la détermination”, a-t-il dit, réitérant la disposition de la France à soutenir les autorités tunisiennes et britanniques dans la lutte contre le terrorisme.

Pour sa part, Jhinaoui a condamné “les actes terroristes lâches” perpétrés en Tunisie et en Grande-Bretagne. “Le terrorisme n’a ni religion ni frontière. C’est un fléau dont l’éradication nécessite une solidarité sans faille entre tous les pays épris de paix. C’est aussi un combat commun que nous menons contre un ennemi commun”, a-t-il ajouté.

Jean-Yves Le Drian effectue une visite de travail de deux jours, à l’invitation de son homologue tunisien. Son arrivée, qui était prévu pour jeudi 1er juin 2017, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, a eu lieu finalement, dimanche.

Il s’agit du premier déplacement de ce responsable en dehors de l’Europe depuis sa nomination à la tête du département français des affaires étrangères.

Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, trois semaines après l’entrée en action du gouvernement d’Emmanuel Macron.

La visite constitue également une occasion pour poursuivre les concertations politiques et passer en revue l’état des lieux de la coopération bilatérale dans divers domaines, toujours d’après le ministère des affaires étrangères.