Un sommet arabo-musulman et les USA sur la menace terroriste à Riyadh le 21 mai

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reçu, lundi 8 mai au palais de Carthage, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Ben Ahmed El-Joubir, qui lui a remis un message écrit du roi Salman ben Abdelaziz Al-Saoud l’invitant à participer au sommet arabe-islamique-américain prévu à Riyadh le 21 mai 2017, en présence du président américain, Donald Trump.

Dans un communiqué de la présidence de la République, le ministre saoudien des Affaires étrangères a indiqué que “son déplacement en Tunisie pour remettre cette invitation, reflète une forte volonté du Serviteur des Deux Saintes Mosquées à ce que la Tunisie soit présente à ce sommet historique et à ce que le président de la République soit le premier à recevoir cette invitation parmi les 17 dirigeants des pays arabes et musulmans qui seront invités à participer à ce sommet”.

Ce sommet, a affirmé El-Joubir, vise à “instaurer un nouveau partenariat entre, d’une part, le monde arabe et musulman, et les Etats Unis, d’une part, pour faire face à la menace terroriste et à l’extrémisme, diffuser les principes de tolérance et de coexistence et renforcer la sécurité, la stabilité et la coopération au service du présent et de l’avenir des peuples de la région”.

De son côté, Béji Caïd Essebsi a “salué cette initiative de nature à jeter les bases de nouvelles relations de coopération et de partenariat fondées sur la confiance mutuelle entre les pays arabes et musulmans et les Etats Unis”, affirmant qu’il répondra favorablement à cette invitation.

Le président de la République s’est félicité également de la coopération fructueuse entre la Tunisie et l’Arabie saoudite dans tous les domaines, réitérant l’attachement et l’engagement de la Tunisie à renforcer davantage les relations bilatérales.

Caïd Essebsi a, dans ce contexte, salué la “participation distinguée de l’Arabie saoudite au sommet de l’investissement et le soutien important apporté à la réalisation des projets en Tunisie”, faisant part de la “convergence de vues des deux pays concernant les questions d’intérêt commun dont en premier lieu la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme”.