L’automatisation pour finir avec ces primes bizarres

La chaîne privée Nessma a couvert, ces jours-ci, une grève déclenchée par les mineurs de Metlaoui pour protester contre la non-satisfaction de plusieurs de leurs revendications. Interviewé par une journaliste de la chaîne, le représentant syndical a énuméré les revendications non-satisfaites.

Parmi celles-ci, figurent une prime bizarre, en l’occurrence “une prime de présence”. En attendant, la production a été arrêtée. Idem pour les syndicats de l’enseignement primaire et secondaire.

Ces temps-ci, ils sont en train d’empoisonner la vie des Tunisiens pour revendiquer le payement de moult primes: prime de rentrée scolaire, prime de pénibilité -comme s’il existait un job qui ne soit pas pénible-, prime pédagogique, prime de surveillance des examens, prime d’encadrement … Il ne manquerait que la prime de ne rien faire. On aurait pu accepter tous ces sacrifices du contribuable si le rendement du corps enseignant était satisfaisant.

Est-il besoin de rappeler que le classement international PISA classe la Tunisie à la 65ème place sur un total de 70 pays listés? Est-il indispensable qu’en 2016, 96.000 élèves aient interrompu leur scolarité?

Quelque part, le terroriste Anis Amri -qui vient de faucher à Berlin une vingtaine de personnes innocentes avant d’être abattu à Milan en Italie-, ne serait victime que de l’abandon scolaire et, partant, de l’incompétence de nos instituteurs.

Et pour ne rien oublier, cette prime bizarre revendiquée par un syndicat de transport relevant de l’Union des travailleurs tunisiens (UTT). Ce dernier a réclamé “une prime de confort“ pour ses adhérents…

Pour y remédier et en finir avec cette kyrielle de primes indécentes, le magnat Abdelwahab Ben Ayed, PDG du holding Poulina a trouvé la solution miracle: il a automatisé la production dans son groupe…

ABS