4ème concours Ctam’Art : Le premier prix attribué au poète Moncef Ouhaibi

Le poète tunisien Moncef Ouhaibi a dernièrement remporté le premier prix de la quatrième édition du concours de la création artistique Ctam’Art, organisé à l’initiative de la Caisse tunisienne d’assurances mutuelles agricoles (CTAMA), doté de 10.000 dinars qui récompense le laureat pour son recueil “Arc en ciel”.

Le second et le troisième prix, dotés de 6000 et 4000 dinars, sont respectivement attribués à Hafedh Mahfoudh pour son recueil “la mer ne dort pas seule” et Hedi Abdelmalek pour son recueil “Hélicoptères.”

Les prix seront remis lors d’un spectacle artistique prévu le 23 décembre courant à Tunis. Les résultats du concours auquel ont participé 49 poètes ont été annoncés par un jury composé d’une pléiade de critiques et chercheurs dans le domaine de la Littérature, à l’instar des poètes Noureddine Sammoud et Souf Abid, ainsi que le chercheur dans le domaine de la théorie poétique, Mabrouk Manai.

Le directeur général de la Fondation “Ctama’Art”, Mansour Nasri, a justifié le choix de cette édition porté sur la poésie “par son rôle dans la civilisation arabe principalement basée sur l’oralité avant de rentrer dans la phase de l’écriture”.

“La poésie est restée jusqu’à nos jours un art aspiratif pour différentes formes d’expression littéraire et une manifestation des aspects poétiques linguistiques, artistiques et sociaux ainsi que ceux liés à l’imaginaire musical et linguistique à travers les époques”, a-t-il relevé lors d’une d’une conférence de presse tenue mardi à Tunis.

Nasri a également souligné l’importance de promouvoir la culture et les autres formes d’art que se soient la poésie, le théâtre ou la nouvelle afin de “développer l’innovation et autonomiser les efforts de l’Etat à cet effet pour arriver à instaurer la notion de citoyenneté dans ses diverses dimensions”.

Les éditions précédentes du concours de Ctam’Art ont été successivement placées sur les thèmes de la “Plasticité et expressions figuratives” (première session), “la nouvelle courte” (deuxième session) et “le Malouf tunisien” (troisième session).