Les moyens à même de concrétiser une série de projets tunisiens qui devront être financés par la Banque mondiale (BM) ont été au centre de la réunion tenue mardi au siège du ministère du développement, de l’investissement et de la coopération internationale.

Il s’agit du projet de gestion intégrée des paysages ruraux dans les zones forestières moyennant une enveloppe de 135 millions de dollars, ainsi que le projet d’intégration économique au profit des catégories démunies, notamment les jeunes, moyennant un financement estimé à 60 millions de dollars. Un 3ème projet concerne le développement des exportations d’une valeur de 50 millions de dollars.

Ces projets visent principalement l’amélioration de la gestion des ressources disponibles, l’exploitation des opportunités économiques au profit des groupements ruraux dans les régions du nord et du centre-ouest, le renforcement des opportunités de création d’emploi pour les jeunes.

Ces projets visent aussi le développement des chaines de valeur et le renforcement des systèmes de production aux niveaux quantitatif et qualitatif. L’objectif recherché est de garantir de nouvelles opportunités pour les catégories marginalisées dans les régions concernées, et permettre aux jeunes chômeurs de créer des microprojets.

Ont participé à la réunion les ministres du Développement, Fadhel Abdelkefi, de l’Agriculture, Samir Taieb, de l’Emploi, Imed Hammami, outre la directrice du bureau de la Banque mondiale à Tunis, Eileen Murray.

La responsable de la BM a rappelé que l’examen de ces projets intervient après la tenue de la conférence internationale sur l’investissement “TUNISIA 2020”, afin de donner un nouvel élan à la coopération entre la Tunisie et la BM.

Elle a en outre mis l’accent sur l’importance de ces projets qui partagent un même objectif à savoir le développement des régions marginalisées et la création des opportunités d’emplois pour les jeunes.

Les ministres ont souligné que ces projets s’inscrivent dans le cadre des priorités du pays pour cette période, évoquant notamment le développement des régions défavorisées et la création d’emploi pour les jeunes.

Ils ont souligné l’impératif de mettre en place des mécanismes de coordination entre les différentes parties concernées par ces projets, afin de garantir la complémentarité et l’efficacité requise.