
Présent à ces assises, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abassi, a mis l’accent sur le rôle du quartet parrain du Dialogue national dans la stabilisation de la situation socio-politique du pays. «L’UGTT fait de la politique sans pour autant aspirer à quelconque pouvoir», a tenu à préciser Abassi, faisant remarquer que «le militantisme national prime sur le militantisme social». A cet égard, il a dénoncé les tentatives de certaines parties, sans les citer, de faire tomber l’UGTT, sous prétexte de vouloir soumettre l’Etat à son contrôle.
Selon le directeur de l’Ecole doctorale de la Faculté de droit de Sfax, Néji Baccocuhe, «les syndicalistes ont le droit d’exercer de la politique sans faire partie du pouvoir», estimant que «le gouvernement ne peut pas, aujourd’hui, gérer seul la situation financière publique».
Ce colloque, auquel prennent part des participants d’Algérie, d’Egypte et de France, est organisé à l’initiative de la Faculté de droit de Sfax en collaboration avec l’Union des magistrats administratifs (UMA).


