Une fois n’est pas coutume, la cérémonie de la première cotation de Cerealis a eu lieu, jeudi 25 décembre 2014, non pas dans l’enceinte de la Bourse de Tunis mais dans un hôtel à Gammarth. Et pour cause? Elle a tout simplement coïncidé avec la célébration du 20ème anniversaire de la création du Conseil du marché financier (CMF) qui, d’ailleurs, organise un colloque portant sur le thème «Le marché financier au service de l’économie».
C’est donc tout naturellement que les deux événements ont lieu ensemble et inaugurés comme il se doit par Hakim Ben Hammouda, ministre de l’Economie et des Finances, en présence de Salah Essayel, directeur général du CMF, ainsi que de plusieurs personnalités du monde de la finance.
Cette dernière célébration de l’année 2014 permet désormais à la Bourse des valeurs mobilières de Tunis de compter 77 sociétés. A rappeler dans cet ordre d’idées qu’en 1997, seulement 34 sociétés étaient cotées à la Bourse de Tunis, pour une capitalisation de 6 milliards de dinars, contre plus de 17 milliards de dinars en 2014.
Pour revenir à la cérémonie de cotation de Cerealis, notons que la cloche a sonné à 10 heures piles, par Karim Gahbiche, directeur général de société pour annoncer le démarrage des négociations.
Cerealis s’introduit en Bourse suite à une augmentation de capital et à une cession d’actions anciennes destinées au public à travers une offre à prix ferme (OPF) et un placement global (PG) portant sur 1.466.670 actions représentant 30% du capital après augmentation au prix de 6,750 dinars l’action, soit un montant global levé de 9,9 MDT.
Rappelons que l’ouverture des plis de l’offre sur les actions de Cerealis montre que l’Offre à prix ferme a été souscrite plus de 8 fois par 2.263 souscripteurs.
A la suite de la cérémonie, Karim Gahbiche nous a déclaré que le management de la société, qui est de taille moyenne, est en train de la faire évoluer vers une entreprise de grande taille qui aura un champ d’activité plus large, une fluidité accrue dans l’opérationnel, et une structuration plus solide. Ceci permettra à la société d’avoir une gamme de produits plus large.
Pour ce faire, l’entreprise mettra la main dans la caisse, c’est-à-dire qu’elle sera obligée d’opérer de gros investissements. M. Gahbiche a évoqué un montant de 7 millions de dinars au cours des deux prochaines années, aussi bien dans le matériel que l’immatériel (ressources humaines).
A noter dans ce cadre que la société emploie actuellement 220 personnes.
Enfin, à court et moyen termes, il a nous déclaré que l’Afrique figure bel et bien dans la stratégie de l’entreprise, étant donné que c’est une partie du monde où il y a un réel gisement de croissance…
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