L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) appelle les agriculteurs à s’orienter vers des cultures alternatives et à éviter la culture de la tomate destinée à la transformation, et ce en raison des pertes qu’ils pourraient subir au cas où ils adoptent le coût référentiel actuel, selon un communiqué de l’organisation agricole publié mercredi.
Cette position fait suite à l’impossibilité de trouver un accord avec la Chambre nationale syndicale des industries des conserves alimentaires, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), concernant l’augmentation du prix référentiel à la production de la tomate de saison destinée à la transformation.
L’UTAP rappelle que le manque de sérieux des négociations dans le cadre de la commission nationale de programmation et de suivi des saisons de la tomate destinée à la transformation, créée en 2008, et l’absence continue des transformateurs des travaux de cette commission nationale sont des messages exprimant le refus du prix référentiel proposé et estimé à 162 millimes le kilogramme, outre l’affaiblissement des agriculteurs.
L’organisation agricole souligne au nom des producteurs de la tomate qu’elle refuse le prix actuel de 130 millimes le kilogramme “lequel ne tient pas compte du droit des agriculteurs à être récompensés pour leurs efforts et reflète la volonté des forces du marché de profiter de leurs récoltes”, lit-on dans le communiqué.
L’UTAP a donc décidé de ne plus être membre de la Commission nationale de programmation et de suivi de la saison de la tomate.
