Brésil : les malheurs de la Seleçao n’ont pas empêché les affaires pendant le Mondial

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ésilien Neymar lors du match contre la Colombie, le 4 juillet 2014 à Fortaleza (Photo : Gabriel Bouys)

[11/08/2014 16:59:22] Rio de Janeiro (AFP) Les malheurs de l’équipe du Brésil à la Coupe du monde de football n’ont pas porté préjudice aux entrepreneurs brésiliens qui ont profité de l’événement pour attirer des investissements et augmenter les exportations, pour un total de près de 4,5 milliards d’euros.

Le journal économique Valor rapporte lundi que l’Agence gouvernementale de promotion des exportations et investissements (Apex) a recensé 5,95 milliards de dollars (4,45 milliards d’euros) de transactions pendant le Mondial.

De ce total, 1,37 milliard d’euros correspond aux investissements obtenus et le reste aux ventes qui seront conclues d’ici à 12 mois.

C’est le double de ce qui avait été obtenu pendant la Coupe des Confédérations de juin 2013, souligne l’Apex.

Pour son président Mauricio Borges, cité par Valor, le Mondial a permis d’effectuer une action de marketing qui a porté ses fruits pour que des entreprises brésiliennes fidélisent leurs clients et ouvrent de nouveaux marchés “dans une ambiance unique”.

“La confiance ne s’achète pas”, a souligné M. Borges qui étudie déjà quelle stratégie sera adoptée pour les jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro.

Un total de 704 entreprises brésiliennes de plusieurs secteurs ont participé à l’initiative et ont invité 2386 directeurs de 104 pays pour assister à des matches depuis les tribunes VIP d’Apex dans les stades de cinq des douze villes hôtes: Sao Paulo, Rio de Janeiro, Brasilia, Belo Horizonte et Fortaleza.

Avant ou après les matches, les entrepreneurs participaient à des cycles d’affaires, des conférences, des réunions, des visites d’usines et des dégustations de produits.

Le président d’Apex a cité l’exemple du directeur d’une usine de marbre qui a conclu une vente au milieu d’une promenade à Brasilia quand il a dit qu’il avait un produit semblable à celui utilisé dans la construction du Palais du Planalto, le siège du gouvernement.

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ésil contre Cameroun dans la favela de Vidigal, le 23 juin 2014 (Photo : Vincent Amalvy)

Les entreprises finançaient les billets d’avions et les programmes parallèles des invités tandis que l’agence gouvernementale payait l’hébergement, les coûts de logistique et les espaces VIP.

Apex n’a pas dévoilé le coût de son action alléguant un contrat de “confidentialité” signé avec la Fédération internationale de football (Fifa). C’est la première fois qu’une agence de promotion du commerce extérieur a été parraineur d’une Coupe du monde.

L?initiative a attiré l’attention de la Fifa et du gouvernement russe qui examine la possibilité de reprendre la formule pour la Coupe du monde de 2018, a indiqué le président de l’Apex.