Le partage en ligne influence davantage l’achat que le prix ou la marque

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Un internaute (Photo : Hoang Dinh Nam)

[30/04/2014 08:14:50] Washington (AFP) Le partage en ligne, comme les recommandations de produits via les réseaux sociaux, influence davantage les achats des consommateurs que le prix et la marque, et pèse presque autant que le bouche-à-oreille, indique une étude à paraître mercredi.

Des recommandations positives en ligne pour un produit ou un service peuvent contribuer à augmenter de 9,5% le prix que les consommateurs sont prêts à payer pour l’obtenir, précise l’étude commandée par le réseau social ShareThis et le Paley Center for Media. Mais des recommandations négatives peuvent abaisser de 11% la probabilité d’achat.

“Les consommateurs cherchent activement en ligne les recommandations et le contenu pour décider de leurs achats”, a rappelé le directeur général de ShareThis, Kurt Abrahamson. “Nous savons tous que le partage en ligne est important mais c’était difficile –jusqu’à maintenant– de mesurer son impact sur les dépenses des consommateurs”, a-t-il ajouté.

D’après cette étude, les recommandations positives permettent aux fabricants et aux détaillants d’afficher des prix plus élevés et de concurrencer ainsi plus efficacement des produits moins chers.

L’impact du partage en ligne peut représenter moins de 1 dollar pour des produits d’épicerie, jusqu’à 30 dollars pour des produits de haute technologie, voire 9.000 dollars pour une voiture.

L’étude a suivi des recommandations par email ou des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Pinterest et LinkedIn, ainsi que des recommandations de sites internet tels que Yelp, des recommandations en face à face ou par bouche-à-oreille, et des critiques professionnelles.

M. Abrahamson a suggéré que marques et services de marketing facilitent le partage en ligne et promeuvent davantage leurs produits à partir du monde des réseaux sociaux.

Mais les entreprises doivent faire attention à ne pas manipuler le contenu et les recommandations parce que les consommateurs sont susceptibles de s’en servir à leurs dépens.

“La voix a encore besoin d’être authentique”, a-t-il souligné. “Il faut fournir les canaux de partage aux consommateurs, mais si vous essayez de trop les manipuler, vous courez le risque de provoquer une réaction négative”.