Jeux en ligne : paris sportifs toujours en progression, poker en baisse

c4221df985481ba769eadf0a7c3760185a6e042d.jpg
un site paris en ligne (Photo : Joel Saget)

[14/04/2014 06:55:20] Paris (AFP) Les paris sportifs en ligne sont toujours en forte hausse et les paris hippiques et le poker baissent de nouveau au 1er trimestre 2014, selon les données publiées lundi par l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel).

Le secteur des jeux d’argent sur internet compte actuellement 18 opérateurs agréés, qui exploitent 30 agréments (13 pour le poker, 9 pour les paris sportifs et 8 pour les paris hippiques).

Ainsi, au 1er trimestre 2014, le niveau des mises des paris sportifs (254 millions d’euros) augmente de 25 % par rapport au 1er trimestre 2013 (204 millions). Les mises de football (60 % des paris sportifs) continuent “d?alimenter considérablement” l?activité globale de paris, analyse l’Arjel qui constate que les grands évènements du calendrier, comme la Ligue des Champions ou les matchs de Ligue 1 à fort enjeu, réunissent de plus en plus de joueurs sur les sites des opérateurs français agréés.

Au poker, l’Arjel enregistre une nouvelle baisse des mises, entamée il y a plus de deux ans et marquée au 1er trimestre 2014 par une chute de 12 % du nombre des comptes joueurs actifs en moyenne chaque semaine par rapport au 1er trimestre 2013.

Ainsi, le niveau des mises de cash-game (le joueur entre et sort quand il veut de la partie) connaît une nouvelle diminution de 19 %, passant de 1,476 milliard d’euros au 1er trimestre 2013 à 1,201 milliard d’euros au 1er trimestre 2014.

L’Arjel remarque que la hausse de 9 % des ventes de droits d?entrée de tournois (375 millions d’euros à 407 millions) sur les mêmes périodes considérées “ne parvient toujours pas à endiguer” la baisse du poker en ligne.

Enfin, le 1er trimestre 2014 “marque la première diminution significative (12 %) de l?activité de paris hippiques” au niveau des mises qui passent de 305 à 269 millions d’euros, révèle l’Arjel.

L?activité globale de paris hippiques, souligne l’Arjel, “semble ainsi connaître actuellement une tendance à la baisse qui pourrait se révéler durable, due à la diminution des budgets de jeu d?un bon nombre de turfistes, sans que les opérateurs ne parviennent à renouveler leur base de joueurs”.

En 2013, le total des mises sur les jeux en ligne (paris sportifs et hippiques et poker) s’était élevé à 8,47 milliards en baisse de 10 % par rapport à 2012.