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| à New York (Photo : Stan Honda) |
[05/07/2013 19:34:55] New York (AFP) Wall Street montait légèrement vendredi en mi-séance, dans un marché hésitant et peu animé, digérant le rapport mensuel meilleur que prévu sur l’emploi américain: le Dow Jones grappillait 0,14% et le Nasdaq 0,39%.
Vers 16H00 GMT, le Dow Jones avançait de 20,49 points à 15.009,04 points et le Nasdaq 13,55 point à 3.457,22 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 prenait 0,29%, ou 4,69 points, à 1.620,10 points.
En l’absence de nombreux investisseurs américains, partis en long week-end après une séance écourtée mercredi et la fermeture des marchés jeudi, les échanges restaient faibles en volume et à la merci de nombreux retournements.
En tout début d’échanges, le marché boursier new-yorkais avait accueilli d’un bon oeil l’annonce d’une création plus importante que prévu d’emplois en juin aux Etats-Unis, avec 195.000 embauches contre 166.000 attendues par les analystes.
“Sans être éblouissant”, le rapport mensuel sur l’emploi et le chômage “donne une lecture relativement optimiste du marché de l’emploi”, a commenté Jennifer Lee, économiste de BMO Capital Markets.
Cependant, malgré un taux de chômage inchangé à 7,6%, certains opérateurs continuaient à s’interroger sur l’éventualité d’une prochaine réduction des mesures de soutien exceptionnelles de la Réserve fédérale américaine (Fed), très appréciées des marchés financiers.
Se traduisant d’abord par une nette baisse du marché obligataire, cette hypothèse a brièvement pesé sur les indices, qui ont effectué une incursion rapide en territoire négatif dans la matinée avant de se reprendre.
Le marché “craint que la performance meilleure qu’attendu des créations d’emplois signifie que la Fed va accélérer le mouvement” en terme de réduction de ses rachats d’actifs, ont relevé les experts de Briefing.com.
La banque centrale avait averti ces dernières semaines qu’elle réduirait progressivement le rythme de ses injections de liquidités si l’économie américaine montrait des signes clairs d’amélioration, en particulier dans le secteur de l’emploi.
Wall Street trouvait du soutien en Europe après “des déclarations apaisantes de la BCE et de la Banque d’Angleterre” sur leurs politiques monétaires respectives, ont noté les experts de Charles Schwab.
Le président de la BCE Mario Draghi a notamment déclaré que sa politique monétaire resterait accommodante “aussi longtemps que nécessaire”, et s’est engagé à maintenir ses taux à leur niveau bas actuel voire à les baisser encore, à l’issue d’une réunion de l’institution.
Sur le front des valeurs, le numéro trois américain de la téléphonie mobile Sprint reculait de 0,70% à 7,14 dollars alors que son alliance avec le groupe japonais Softbank a reçu le dernier feu vert nécessaire de la part des autorités américaines, selon le Wall Street Journal.
Le portail internet Yahoo!, qui poursuit ses achats ciblés de start-up avec celui de Xobni, spécialisée dans la gestion des courriels, avançait de 0,20% à 25,64 dollars.
Les autres grands noms du secteur technologique étaient à la peine: Apple cédait 1,06% à 416,33 dollars et Facebook 0,49% à 24,40 dollars.
Les valeurs bancaires en revanche, menaient la danse: JPMorgan Chase s’appréciait de 1,23% à 53,42 dollars, Bank of America de 1,33% à 13,00 dollars, Morgan Stanley de 1,41 à 24,38 dollars, Goldman Sachs de 1,15% à 152,16 dollars, Wells Fargo de 1,38% à 41,79 dollars et Citigroup de 0,94% à 48,12 dollars.
Le marché obligataire reculait nettement. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans grimpait à 2,696% contre 2,501% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,657% contre 3,497%.
