Tunisie : Adoption du nouveau statut de l’UTICA

Par : TAP

wided-bouchamaoui-utica-1912.jpg«Le nouveau statut de l’UTICA qui élargit son bureau exécutif à 31 membres, contre 18 précédemment, a été voté par 394 congressistes», a indiqué, mercredi à Tunis dans une conférence de presse, le président du Congrès exceptionnel de la centrale patronale, Walid Bellagha.

Cette version consensuelle sera soumise au congrès ordinaire de l’UTICA, qui se tiendra le 17 janvier 2013, a précisé le président de la commission de contrôle du congrès et des contestations, Moez Sellami.

En vertu de ce nouveau statut, la condition de l’ancienneté a été supprimée et le bureau national exécutif de l’UTICA sera désormais constitué de 6 membres représentant le secteur de l’industrie, de 5 autres pour le secteur des services, de 4 pour celui du commerce, de 3 pour les petits métiers et de 3 pour le secteur de l’artisanat.

De même, le bureau national comptera 5 membres parmi les présidents des fédérations nationales et 5 autres membres parmi les présidents des unions régionales.

M. Sellami a fait savoir que 900, parmi les 1.409 congressistes effectivement présents au congrès, ont voté pour les deux projets de statuts de l’UTICA. L’un des projets n’a obtenu que 367 voix et n’a donc pas été retenu.

“La commission avait mis à la disposition des congressistes 30 urnes, placées sous le contrôle d’une commission, composée de 41 membres représentant plusieurs secteurs”.

D’après lui, aucun dépassement n’a été enregistré, à l’exception du fait que quelques congressistes ne sont pas entrés dans l’isoloir ou encore d’une tentative d’utilisation, par la même personne, de deux cartes d’électeurs pour voter.

Il a souligné que “la direction actuelle de l’UTICA s’est montrée impartiale et n’est pas intervenue dans les travaux du congrès”.

La présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a affirmé que la commission des contestations va recevoir les plaintes, jusqu’à la tenue du congrès ordinaire de la centrale patronale le 17 janvier 2013, avançant que le nouveau statut peut encore être modifié.

Elle a relevé que l’Union régionale de Sfax est parvenue à un consensus qui va mettre fin au conflit actuel, soulignant qu’elle est prête à revoir les élections qui se sont déroulées dans les unions régionales, à condition qu’il y ait un verdict du tribunal, se prononçant sur l’illégalité de ces élections.

Elle a, enfin, démenti “avoir eu connaissance d’un chantage exercé sur des hommes d’affaires tunisiens, par certaines parties politiques, considérant que toute personne en butte à un chantage peut recourir à la justice”.

WMC / TAP