La BAD s’attaque aux problèmes d’emploi des jeunes au Sénégal

Par : Tallel

Au cours de sa visite au Sénégal, le 11 septembre 2012, le président de la  Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a réaffirmé l’engagement de l’Institution à soutenir les secteurs susceptibles de faciliter l’emploi des jeunes et des femmes dans le pays.

”J’entends renforcer cette coopération en finançant des secteurs susceptibles de faciliter l’emploi des jeunes et des femmes”, a affirmé M. Kaberuka  à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

Une conférence sur l’emploi des jeunes en Afrique de l’Ouest organisée par la BAD et l’OCDE se tiendra au Sénégal du 9 au 11 novembre 2012. Cette conférence vise le partage d’expérience et l’identification de pistes pour lutter efficacement contre le chômage des jeunes dans la sous-région.

Lors de ses Assemblées annuelles de 2010, le Conseil d’administration de la BAD a décidé de s’attaquer à la crise du chômage croissant des jeunes sur le continent.

La Banque a matérialisé cet engagement en initiant une Initiative Conjointe pour l’Emploi des Jeunes en Afrique. Cette initiative vise à :  intégrer l’emploi des jeunes dans les politiques de développement nationales, sous régionales et régionales ; mettre en œuvre de façon efficace les plans et politiques nationaux, sous-régionaux et régionaux avec un impact très positif; et  améliorer la production, l’analyse et l’utilisation de l’information pour répondre aux défis de l’emploi des jeunes.

Une des activités de promotion d’emploi est le partenariat « Souk At-tanmia » lancé en Tunisie en juillet 2012. Ce partenariat vise à apporter un appui technique et financier à des jeunes Tunisiens pour la mise en œuvre de projets innovants et à fort potentiel de création d’emplois. Face à la réussite de la phase pilote qui a permis d’enregistrer plus de 4500 projets, dont 100 seront sélectionnés pour recevoir des dons ; la Banque a décidé de reproduire l’initiative dans plusieurs pays africains.

La Banque travaille étroitement avec la Commission de l’Union africaine (UA), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et  l’Organisation Internationale du Travail (OIT) afin de mettre en œuvre cette initiative.