Europe du Nord, championne du monde de la compétitivité

Par : Tallel

Le Forum économique de Davos vient de publier son classement annuel 2012-2013 sur la compétitivité des économies mondiales. Deux faits saillants de ce rapport: l’Europe du Nord est la région la plus compétitive du monde, et l’inquiétude du Forum «de la fracture Nord-Sud qui divise l’Europe».

La Suisse, la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni (par ordre décroissant) occupent les six premières places. Suivent Singapour, les États-Unis, Hongkong et le Japon. Voilà le Top ten des économies les plus performantes du monde, sur 144 pays passés au crible par le Forum de Davos, en coopération avec 150 partenaires, dont HEC School of Management.

Précision de taille: «le classement de Davos vise à appréhender la capacité de chaque pays à réaliser une croissance économique durable à moyen et long terme». Autrement dit, il ne s’agit pas «des performances de l’année en cours ou à venir. Cela explique que la Chine n’arrive qu’au 29e rang», écrit lefigaro.fr. Donc, «la compétitivité se définit comme un ensemble d’institutions, de politiques et de facteurs qui déterminent la productivité d’un pays». Ce sont les termes du document de 600 pages, qui présente notamment des fiches extrêmement détaillées pour chacun des pays, précise lefigaro.fr.

A l’examen de certains détails mis en exergue par les experts du rapport, on s’aperçoit par exemple que France, ne figure pas, pour la première fois depuis 30 ans que ce classement existe, dans le Top 20; elle se classe au 21ème rang mondial. C’est important de le noter, car c’est de loin le premier partenaire économique de la Tunisie.

Pour l’économiste Thierry Geiger, ce “mauvais“ classement de la France est due à «une situation macroéconomique qui continue de se détériorer et de problèmes persistants autour de la flexibilité du travail, la bureaucratie et l’imposition encore très élevée», explique l’économiste Thierry Geiger.

Par ailleurs, les Etats-Unis subissent les critiques des experts du rapport notamment pour leur gouvernance et leur «incapacité à affronter leurs problèmes de finances publiques». D’où leur rétrogradation à la septième place du classement mondial alors qu’ils occupaient la première place il y a quatre ans.

Quant aux pays émergents, essentiellement les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), on note en leur sein d’importantes disparités. C’est ainsi que les experts du rapport ont souligné “les bonnes performances de la Chine et du Brésil“, contre une forte détérioration de la situation économique de l’Inde et l’Afrique du Sud.

A suivre un article sur le classement de la Tunisie.

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