Les dysfonctionnements techniques au niveau de certaines composantes des
stations de production de l’électricité relevant de la STEG sont à l’origine des
coupures d’électricité enregistrées dans plusieurs régions, a indiqué Rachid Ben
Daly, président de la commission technique, chargée d’enquêter sur les causes
des coupures d’électricité.
Vendredi à La Kasbah, le responsable, qui présentait les résultats des
travaux de sa commission, lors de la rencontre périodique avec la presse, a
ajouté que ces dysfonctionnements concernent la non application des mesures de
lutte contre l’augmentation de la demande au cours des périodes de pointe.
Il s’agit également d’une faible coordination avec les grands consommateurs
d’énergie abonnés de la STEG afin de rationaliser leur consommation au cours des
heures de pointe. Il a aussi évoqué un manque de coordination avec la Société
Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) pour éviter les
coupures répétées.
M. Daly a mis l’accent sur la faiblesse du système de maintenance des
équipements et l’absence d’une campagne de maîtrise de la consommation
d’énergie, notamment, celle des appareils de climatisation et de réfrigération,
auxquels revient la part du lion dans le volume de consommation.
Il a considéré que l’arrêt de trois unités de production, survenu, les 9 et
11 juillet 2012, dans les régions de Feriana, Tina et Sousse est un cas
particulier, relevant que c’est une coïncidence que ces unités ont été bloquées
en même temps.
Le chef cabinet du ministre de l’industrie, Ahmed Souibgui s’est excusé
auprès des sinistrés, ayant subi des dommages suite aux coupures d’électricité.
M. Souibgui a précisé que les coupures d’électricité ne surviennent pas
d’une manière anarchique. Elles se font suivant un plan de coupure volontaire
qui vise à assurer la stabilité du réseau dans le sens d’une réduction de la
pression sur le réseau sans atteindre les services vitaux.
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