Motorola, en difficulté, va supprimer 4.000 emplois dont deux tiers hors USA (presse)

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ès mondial du mobile, à Barcelone, le 29 février 2012 (Photo : Josep Lago)

[13/08/2012 08:49:07] NEW YORK (AFP) Le fabricant de téléphones portables américain en difficulté Motorola, racheté en mai par le géant de l’internet Google, s’apprête à supprimer quelque 4.000 emplois dont deux tiers hors des Etats-Unis, rapporte lundi le New York Times sur son site internet.

Motorola “a dit à ses employés dimanche qu’il va supprimer 20% de ses effectifs et fermer un tiers de ses 94 bureaux dans le monde”, écrit le quotidien new-yorkais.

Le tiers de ces 4.000 suppressions d’emplois va concerner les Etats-Unis, a confirmé au quotidien Dennis Woodside, le nouveau directeur général.

Google entend aussi faire sortir Motorola des marchés non rentables et arrêter de fabriquer des portables bas de gamme pour se concentrer sur quelques modèles contre une douzaine actuellement, a précisé M. Woodside.

Motorola va en outre réduire ses opérations en Asie et concentrer ses activités de recherche et développement à Chicago, Sunnyvale (Californie) et à Pékin.

Il s’agit de la première étape dans la stratégie conçue par Google pour remettre à flot le fabricant du célèbre portable Razr. L’an dernier, Motorola avait tenté de se refaire une santé en lançant sa tablette Xoom mais celle-ci avait rencontré peu de succès.

Finalement, Motorola avait été racheté en mai par Google pour 12,9 milliards de dollars, une acquisition qui permettait au géant de l’internet de contrôler la fabrication d’appareils utilisant son système d’exploitation pour appareils portables Android, et de mettre la main sur quelque 17.000 brevets.

Rebaptisé Motorola Mobility par Google, le groupe de la banlieue de Chicago avait déposé les premiers brevets de la téléphonie mobile dès les années 1970. Longtemps numéro un dans son domaine, il a raté le tournant des “smartphones”, dont le marché est dominé aujourd’hui par Apple et le sud-coréen Samsung.