Interpellé sur les chances de Chedly Ayari d’être nommé nouveau gouverneur de la BCT et sur son aptitude à occuper ce poste, Abdelwahab Héni, qui était interviewé par Radio Express Fm, a fait remarquer qu’au regard du rapport de force au sein de l’Assemblée constituante, notamment du vote en bloc des députés nahdhaoui lequel est favorable au candidat, «il y a de forte probabilité que sa nomination soit adoptée, mais in-extrémis, ce qui porte encore une fois, à ses yeux, un autre coup à la crédibilité du président de la République provisoire».
Il a exprimé des doutes quant à la capacité de Chedly Ayari (79 ans) d’être au niveau du dur travail exigé quotidiennement à la tête de cette institution et mis en cause sa complicité avec l’ancien régime, rappelant que Chedly Ayari, alors sénateur, avait voté pour la loi sur la sécurité économique aux termes de laquelle étaient réprimés les actes commis à l’étranger et jugés contraires aux intérêts économiques du pays.
Il a stigmatisé cette tendance fâcheuse des gouvernants à présenter des candidats à problèmes alors que le pays engrange que ce soit au niveau académique (universitaires) ou à celui de l’administration bancaire (directeurs généraux de la BCT ou banquiers de la place) de compétences capables d’occuper, comme il se doit et même avec plus de succès, le poste de gouverneur de la Banque centrale.
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