![]() |
| Eurogroup (Photo : Robin Utrecht) |
[20/02/2012 15:53:24] BRUXELLES (AFP) Le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager s’est dit lundi favorable à une surveillance “permanente” de la Grèce par l’Union européenne et le Fonds monétaire international afin de mieux contrôler l’avancée des réformes et la mise en place de mesures d’austérité.
“Je suis en faveur d’une troïka permanente à Athènes”, a-t-il affirmé à son arrivée à la réunion avec ses homologues de la zone euro à Bruxelles.
“Quand on voit les dérapages (des comptes publics en Grèce), c’est probablement nécessaire”, a-t-il dit, jugeant insuffisant l’examen que pratiquent sur le terrain les créanciers institutionnels du pays.
Ceux-ci se rendent tous les mois en Grèce, alors que leur présence serait utile “tout le temps”, a poursuivi M. de Jager.
“Je crois que tout le monde comprend que la question de la surveillance, quelles que soient les promesses faites, est cruciale pour la confiance des partenaires (de la Grèce) au sein de la zone euro”, a estimé pour sa part le ministre belge des Finances, Steven Vanackere.
“Nous allons devoir nous assurer que chaque promesse faite sera respectée à la lettre”, a-t-il ajouté à son arrivée à la réunion de l’Eurogroupe.
Les ministres des Finances de la zone euro et le FMI doivent examiner si les conditions sont réunies pour allouer ce plan de sauvetage comprenant une aide publique de 130 milliards d’euros et un effacement partiel de la dette grecque détenue par des créanciers privés, à hauteur de 100 milliards d’euros.
Mais certains pays craignent de délier une nouvelle fois les cordons de la bourse et de voir les promesses faites par Athènes remises en cause, Pays-Bas en tête. D’autant plus que les députés néerlandais pourraient avoir à donner leur aval sur le deuxième programme d’aide à la Grèce.
Les chefs de mission de la troïka des créanciers, qui regroupe la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds Monétaire International, envoient régulièrement des missions d’inspection dans les pays qui ont bénéficié d’un programme d’aide international. De leur verdict dépend le versement des tranches d’aide.



