Tunisie – Santé : Les Sfaxiens devront patienter pour la naissance de leur CHU

Par : Autres

Tous les participants aux travaux de la séance consacrée à la santé et au tourisme de santé pendant les “Journées de développement  de  Sfax“  n’ont  pas pu avaler l’annonce que l’argent alloué à la réalisation du troisième CHU de Sfax et qui s’élève à 42 millions de dinars ne figure pas dans le budget du ministère de la Santé publique.

Slah Eddine Sallami,  ministre de la Santé, a précisé lors de son intervention en fin de séance que le budget de ce projet est de l’ordre de 35 millions de dinars seulement non encore inscrits mais programmés. Quant aux intervenants, ils ont soulevé des problèmes qui entravent le développement du secteur de la santé dans la région, tels que l’insuffisance des structures surtout la consultation de la deuxième ligne (hôpitaux régionaux), le manque du personnel mais aussi le climat social.

Le problème de l’entreprise pharmaceutique GALPHARMA fut également exposé lors de cette séance. Cette entreprise, qui fait travailler 200 cadres, avait envisagé de réaliser une extension qui devrait permettre de recruter 400 autres personnes, mais depuis 3 mois elle est fermée suite à un  différend entre la direction et le syndicat.

A rappelons également que le démarrage des travaux de construction du nouveau centre hospitalo-universitaire de Sfax devrait débuter début 2010, mais depuis le mois de janvier dernier, la société chinoise chargée de la réalisation de ce projet tuniso-chinois a plié bagage…

D’une capacité de 300 lits, ce CHU devrait être installé sur la  périphérique reliant Gabès à Tunis au sud de la ville de Sfax, et serait doté de plusieurs services: consultations externes, urgences, laboratoire d’analyse, banque du sang, radiologie, chirurgie, anesthésie, réanimation, psychiatrie, ophtalmologie, pédiatrie, chirurgie dentaire et esthétique.

En fait, ce CHU dont le financement n’a pas encore été trouvé ne sera pas le troisième; puisque les deux CHU existants H. Bouguiba et H. Chaker, sont l’un chirurgical et l’autre médical.

Pour le ministre de la Santé et professeur en  rhumatologie de son état, le secteur de la santé en Tunisie est malade.