
Lors de la première conférence de presse de l’ATI, organisée mardi 31 mai 2011, M. Chakchouk compte aller plus loin et se propose, selon nos confrères de teliano.com, «transformer l’infrastructure de restriction d’accès en outils permettant d’avoir des statistiques fiables sur l’usage d’Internet en Tunisie».
Toujours concernant la censure des sites, le P-dg de l’ATI a rapporté aux journalistes que les décisions venaient directement du palais présidentiel, signées de la main de Ben Ali.
Par ailleurs, au temps de Ben Ali, «les équipements de l’ATI ont été détournés par une tierce partie à travers une interface d’accès à distance pour censurer les sites qui donnaient du fil à retorde à l’ancien régime. Trois méthodes ont été employées pour exercer ce filtrage. La première consiste à lister les liens URL indésirables, et rediriger ainsi les requêtes des internautes vers la page d’erreur http 404; la deuxième technique reposait sur l’utilisation du module Smart Filter, qui contient une base de données permettant la censure d’un bloc de sites par catégorie; le dernier moyen étant le filtrage par mot clé», écrit tekiano.com.
Côté chiffres, le P-dg de l’ATI affirme que «depuis la levée de la censure, le trafic a augmenté de 35 à 40%. Nous envisageons donc d’entreprendre cette nouvelle étape avec pour principaux mots d’ordres : Ouverture, transparence et neutralité. On va, à cet effet, conclure des partenariats avec plusieurs acteurs du domaine dans le but d’améliorer la qualité de nos services et satisfaire nos clients».
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