Tunisie-France : Le paradoxe de l’édition 2010 du Salon de l’immobilier Tunisien à Paris -SITAP

sitap4610-1.jpgLe bilan de la troisième édition du Salon de l’Immobilier tunisien à Paris (SITAP) semble un peu paradoxal. En attendant les chiffres officiels, certains exposants ont l’impression qu’il y a eu cette année peut-être un peu moins de visiteurs que lors des deux premières sessions, mais le nombre de transactions est plus élevée.

A la fin de la manifestation, bon nombre d’exposants semblaient satisfaits de leur participation à la troisième édition du SITAP. Certains d’entre eux, qui avaient l’impression que le nombre de visiteurs étaient un tant soit peu inférieur aux deux précédentes éditions, affirmaient en même temps avoir réalisé un plus grand nombre de transactions que par le passé. C’est ce que dit, par exemple, M. Tarek Chaabouni, président-directeur général de la société Le Logement qui, durant les trois jours du salon, a dû mettre la main à la pâte avec la petite équipe qu’il y avait fait venir.

Un avis partagé par Badreddine Merdassi. «Le bilan de notre participation est meilleur que lors des deux premières éditions. Il y a moins de monde mais plus d’affaires», indique le patron de M’Paradise, une société immobilière basée à  Sousse.

La récolte a également été bonne pour Ali Bouchniba. «Nous avons eu beaucoup de contacts aussi bien avec des gens qui ont besoin qu’on supervise leurs chantiers ou qu’on s’occupe de leurs biens immobiliers en Tunisie qu’avec de gros investisseurs étrangers désireux d’investir dans ce secteur dans notre pays», détaille le gérant de Cillium.

Idem pour Khaldoun Ben Taarit, patron de l’Université Privée Tunis Carthage, «satisfait de l’organisation du salon» qu’il qualifie de «professionnelle», d’autant qu’il en profité pour établir des contacts avec  des partenaires français et, surtout, des parents «qui comptent s’installer en Tunisie et sont à la recherche d’un établissement universitaire pour leurs enfants».

Le bilan est également jugé positif pour les Assurances Salim. Rendue possible par la récente introduction en Bourse qui «nous a donné une assise financière permettant de travailler à l’aise», la participation de cette compagnie d’assurances au SITAP 2010 avait pour finalité, d’abord, de «gagner en notoriété», explique Ali Hammami, directeur général. Aussi bien aux yeux du public que des promoteurs immobiliers. Bien que le stand des Assurances Salim ait été «aménagé un peu à la haute», la direction générale a amené, outre un container de documentation, une équipe assez étoffée pour «répondre à toutes les questions».

Pour Ennakl et d’Art Group, le bilan reste à faire. Le concessionnaire automobile n’a pas enregistré de «mouvement intense» de visiteurs sur son stand, mais a eu «quelques contacts» avec de possibles acheteurs. De toute façon, «on fera le bilan dans quelques semaines, et s’il y a des commandes, nous participerons de nouveau» au SITAP.

Même son de cloche à d’Art Group où on n’a pas enregistré de demandes de prestation dans le domaine des études. Toutefois, le patron de ce bureau a eu des contacts avec des promoteurs immobiliers parmi lesquels il compte des clients ayant exposé au SITAP.