Quand
    une compagnie aérienne en l’occurrence la Lufthansa et une chaîne hôtelière,
    je dis bien, Marriott, s’associent pour raconter un pays, une histoire, des
    réussites, des performances, un produit, la richesse d’un pays, les atouts
    d’une ville, le cœur battant de l’Europe dans une belle démarche
    promotionnelle qui conjugue les efforts de plus d’un intervenant (Avis aux
    professionnels tunisiens du tourisme) on est forcément séduits parce que
    c’est trop beau et c’est vrai. 
Première halte : Gand
    Etre à 2h du matin à l’aéroport, «Une fois»… mal réveillée, pour prendre
    un avion à 4h n’est pas agréable si ce n’est le fait de s’installer dans un
    siège business class de la Lufthansa et d’y savourer un bon petit déjeuner
    revigorant qui rappelle que somme toute, ce n’est pas si mauvais de se
    réveiller aux aurores et que le Monde appartient à ceux qui se lèvent tôt.
    Arrivée à Bruxelles en passant par Frankfurt, le repos des guerriers aura
    lieu à Gand (Ghent), capitale de la Flandre, riche en monuments historiques
    et dont le patrimoine civilisationnel figure parmi les plus importants
    d’Europe. On s’arrête donc plus précisément à l’hôtel Gand Marriott, belle
    pièce de style, qui sans perdre de ses qualités architecturales, a su garder
    une dimension pratique. Gand Marriott, est un véritable bijou bordant le
    canal d’une ville qui rappelle Venise. Et bien entendu, on ne peut parler de
    l’hôtel sans un clin d’œil à son superbe restaurant le « Korenhuis » situé
    dans les anciennes demeures du « Korenlei » (quai aux grains).
    
    Face à l’hôtel, on caresse du regard de belles bâtisses aux styles
    architecturaux aussi riches que variés. Allant du gothique, style
    renaissance, au néo-classique et passant par le baroque. Un mélange explosif
    qui raconte l’histoire d’un compté. Celui de la Flandre, fière et rebelle
    dont n’ont pas pu venir à bout les pires conflits entre puissances
    régionales anglaises, françaises ou bulgares et même la guerre des cent ans.
    Une histoire mouvementée relatée par une guide expérimentée et passionnée
    qui éveille en vous le désir d’en savoir plus. Un récit qui pousse les
    amoureux des vieilles pierres à ne pas se contenter d’un court passage pour
    ne pas rester sur sa soif.
    Gand est ornée de trop de bâtiments historiques, la capitale de la
    Flandre orientale est reconnue comme étant le cœur historique de la Flandre,
    une ville de tous les temps, l’une des plus belles villes historiques en
    Europe. Son vieux port jonché des maisons des corps de métiers sur le Quai
    aux Herbes et le Quai au Blé reste une pâle illustration des paysages
    magnifiques qu’elle offre aux visiteurs amoureux des vieilles villes racées
    et originales. Une ville qui, pendant des siècles a séduit les marchands de
    draperies fabriquées à l’aide de la laine anglaise et où a été développé
    l’art de la broderie.
    De son hôtel de ville, à Gravensteen, le célèbre château des Comtes et
    passant pas la cathédrale Saint Bavon la plus vieille de Gand, dont
    «L’Agneau mystique» admirable œuvre du peintre flamand Jan Van Eyk, une
    explosion de couleurs, de talent et de génie, on reste sur notre faim. Il
    faut beaucoup de temps pour être rassasié d’histoire et d’art.
    Ce petit tour dans le centre de Gand, ne fait pas que fournir des
    informations pratiques sur le contenu du séjour ou les monuments, il va
    au-delà, il éveille le désir et attise le plaisir de la découverte. Mais
    Gand n’est pas qu’histoire, c’est également beaucoup de chocolat, des
    restaurants à la gastronomie raffinée, des haltes de dégustations dans des
    boutiques et échoppes traditionnelles des spécialités du pays. En Europe, il
    n’y a pas que la cuisine française, la Belge en est une et de qualité
    qu’elle soit flamande ou vallonne. Et en la matière, Bruxelles vaut le
    détour.
Bruxelles, cœur de l’Europe
    Et en avant l’expédition. Prochain arrêt, Bruxelles cœur de l’Europe,
    reine des institutions quintessence d’un périple excitant. 
    Point de chute dans la capitale des bureaucrates, le «Renaissance», c’est
    aussi un Marriott. Quelle chance ! Bien situé, cet hôtel occupe une
    situation stratégique, au cœur de la ville. Proche des centres commerciaux,
    des lieux de restauration, des institutions et parlement européens. Bref, la
    totale ! Sans oublier bien évidemment son restaurant gastronomique réputé,
    le «Au Bon Coin». «Au bon vieux coin» et lorsque la chance vous sourit et
    que vous êtes épaulé par les gens de la maison, vous pouvez, vous-même,
    préparer de bons petits plats guidés par un chef qui accepte de quitter ses
    fourneaux pour se prêter avec vous au jeu du chef et des apprentis
    cuisiniers. Une autre manière d’animer des soirées durant lesquelles tout le
    monde met la main à la «pâte»…
    Pas très loin du Renaissance, l’incontournable, «Léon». On ne peut pas
    passer par Bruxelles sans faire un détour par «Léon» et se gaver de frites
    et de fruits de mer à des prix qui restent abordables même en ces temps de
    crise.
    Mais Bruxelles, ce n’est pas que de la «bouffe» c’est aussi surtout une
    ville riche en monuments et qui dit monuments dit “Grand-Place” classée par
    l’UNESCO comme patrimoine mondial. La “Grand-Place” ressemble au Phenix,
    elle renaît de ses cendre après qu’elle fût brûlée au 17ème siècle par Louis
    XIV. N’échappe à l’incendie que l’hôtel de ville et quelques bâtisses. La
    “Grand Place” fût reconstruite et le grand bourgmestre qui l’a réedifiée fût
    élevé au rang d’un saint et vénéré par la population. Aujourd’hui encore, on
    peut voir surplombant les constructions, les emblèmes des différents corps
    de métiers, bouchers, tanneurs, marins, ébénistes, tonneliers, brasseurs et
    autres, qui la bordent la place de toute part. Et s’il vous arrive de
    visiter Bruxelles, n’oubliez surtout pas d’aller admirer la statue du
    bâtisseur adossé à un mur. Selon la légende populaire, toucher la main du
    saint homme apporte de la chance quand à celles qui veulent se marier dans
    l’année, il suffit qu’elles caressent la petite sourie située juste en
    dessous de la statue et leurs vœux sont exaucés.
    Pour continuer dans le registre des légendes, on ne doit absolument pas
    ignorer le «Manneken Pis» au risque de rendre furieux les Bruxellois. Ce
    petit bout de choux qui, selon la légende, a été égaré par son père a été
    retrouvé par ce dernier urinant. Par reconnaissance, le papa a offert à la
    ville la fameuse fontaine ornée de la statuette en bronze représentant le
    petit enfant. Pour d’autres, et c’est la légende préférée de notre guide,
    c’est une méchante vieille sorcière qui a voulu punir un enfant qui a uriné
    dans un bain public dénommé “étuve” en le condamnant à refaire ce geste
    indéfiniment. L’enfant fut sauvé par un bon vieil homme qui l’a remplacé par
    une statuette. (Les Belges n’étaient pas misogynes du tout !). Les Légendes
    autour du Mannekin Pis sont légions aussi magiques les unes que les autres.
    Et en parlant de magie eh bien aimez autant que vous voulez le chocolat
    suisse, le chocolat belge, lui est vraiment magique. Parole de scout.
Voyage dans la planète Chocolat
    «Planet chocolat», représente à elle seule toute l’histoire du chocolat.
    Une histoire racontée par l’héritier de la maison, celui qui a, non
    seulement hérité de cette Entreprise artisanale presque centenaire mais
    aussi de la passion et de l’amour d’une profession : celle de Maître
    chocolatier. Une passion transmise à des étudiants venus de toutes parts y
    compris du Maghreb. Et pour qui ne le sait pas, il faut 5 à 6 ans d’études
    pour devenir chocolatier.
    Ceux qui veulent découvrir l’histoire romantique à souhait du chocolat, à
    l’origine belge et dont la fabrication a été reprise par les Suisses,
    peuvent assister à un show digne de Hollywood et qu’on pourrait intituler le
    chocolat de A à Z, un show qui plonge le visiteur dans un plaisir
    ininterrompu.
    Avis aux professionnels tunisiens du tourisme en manque de créativité. En
    matière d’animation touristique, tout peut servir, à condition d’y mettre la
    manière, le savoir faire, le panache et de la créativité. Nos huileries, la
    récolte des dattes, la préparation des pâtisseries traditionnelles peuvent
    constituer des attractions touristiques intéressantes et même excitantes. Il
    n’y a pas seulement que des démonstrations d’artisanes fabriquant des tapis
    ou frappant le cuivre.
    Un voyage au cœur de l’Europe où tout est programmé, pas de place pour
    l’imprévu mais plutôt pour l’enchantement, où l’on découvre une histoire
    étourdissante, celle de la Belgique illustrée par deux villes phares, Gand
    et Bruxelles. Où l’on perçoit une richesse surprenante tant sur le plan
    humain-et les Belges sont, contrairement à ce que pensent beaucoup de nos
    compatriotes, des gens très chaleureux et très accueillants*-que sur le plan
    civilisationnel.
Le Royaume des Belges vaut le détour.
«A tantôt»
    *Sauf quand il s’agit d’avoir le visa à partir de la Tunisie, là ça
    devient carrément rébutant !
Lire aussi :
– La Chaîne Marriott : d’humbles débuts à la reine des chaînes
		


