Grands projets : Sommes-nous prêts à les accueillir ?


Par Maryam OMAR

Ces projets énormes qui ont choisi la Tunisie pour s’investir devraient nous
pousser à une foule d’interrogations liées à nos facultés d’absorption, à
nos compétences, à la taille critique de notre mains-d’œuvre… Car il faut
nous convaincre que ce qui est en jeu, ce n’est pas uniquement la
concrétisation desdites projets, mais plus encore la réputation qui
s’ensuivra, faite ou défaite.

 

Nos partenaires, ceux-là qui nous ont fait confiance et qui croient dur
comme fer à la destination Tunisie seront aux premières loges à observer
très attentivement comment se construisent les ouvrages. C’est dans l’ordre
des choses. Mais il faut être conscients qu’ils ne seront pas les seuls car
ces projets, où qu’ils passent dans le monde, attirent un nombre incroyable
de ‘’curieux’’, de consultants, d’institutions internationales, d’ONG de
tous intérêts… et chacun dans sa spécialité regarde, note, transmet…

 

Tel sera sans doute l’un des impacts des grands projets sur l’économie
tunisienne que le Centre des jeunes dirigeants (CJD-UTICA) discutera au sein
d’un débat qu’il se propose d’organiser ce 29 Mars.

 

Ce qui attire l’attention, c’est que le débat aura, comme invité d’honneur
M. Slim Tlatli, Conseiller principal auprès du Président de la République et
Président du Conseil national chargé des grands projets. Car M. Tlatli est
une personnalité cartésienne douée d’une grande capacité d’écoute et d’une
inclinaison personnelle au débat. Connu pour ces qualités depuis qu’il
s’illustra à la tête du Bureau de mise à niveau alors que celui-ci faisait
ses premières armes, nous n’avons pas le moindre doute que celles-ci seront
également déployées au sein du Conseil national chargé des grands projets
qui en est aujourd’hui à ses débuts, ayant encore tout à prouver, là où
l’enjeu en vaut la chandelle.