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    Visiblement, M. Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des 
    Petites et Moyennes Entreprises, est parti en Iran, où il effectue une 
    visite officielle depuis lundi 25 février 2007, armé d’un dossier bien 
    ficelé sur les opportunités qu’il est possible de concrétiser avec ce pays, 
    tant dans le domaine commercial qu’en matière d’investissements. Ses 
    interlocuteurs iraniens également ont abordé les discussions en connaissance 
    de cause.  
      
Résultat : des entretiens –avec MM. Ali-Akbar Mehrabian et Parviz Fattah, 
    respectivement ministres de l’Industrie et des Mines, et de l’Energie- qui 
    sont entrés tout de suite dans le vif du sujet et qui ont débouché 
    rapidement sur au moins deux projets concrets que les deux parties vont 
    étudier. Le premier a, selon les médias iraniens, été mis sur la table par 
    M. Afif Chelbi, et concerne l’éventuelle installation en Tunisie d’une unité 
    de montage d’automobiles iraniennes qui seraient destinées à d’autres 
    marchés de la région. Le ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME 
    tunisien a également suggéré à ses interlocuteurs dans le ciment, l’acier et 
    les industries mécaniques.  
      
    Le ministre de l’Industrie et des Mines d’Iran s’est montré intéressé par la 
    création d’une usine d’acier en Tunisie, un projet qui devra être discuté 
    plus en détail lors d’un prochain voyage de M. Ali-Akbar Mehrabian que M. 
    Chelbi a invité à effectuer en Tunisie. 
      
    De son côté, M. Parviz Fattah a proposé un échange de compétences en matière 
    de production d’électricité, puisque «l’Iran et la Tunisie ont un grand 
    potentiel pour développer l’infrastructure nécessaire en vue de produire 
    plus d’électricité en utilisant de nouvelles sources d’énergie».  
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