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Je salue et
j’adhère parfaitement à vos critiques des compétences des formateurs
professionnels en Tunisie. Malheureusement, les formateurs sont, soit des
professeurs au supérieur sans expérience industrielle confirmée, soit des
formateurs en général sans formation solide de formateur et complètement
déconnectés de la réalité de l’entreprise…..
J’aurais,
par exemple, proposé au ministère de tutelle de surveiller même les
professeurs du supérieur dont la majorité ne fait aucun effort pour
moderniser et adapter les cours proposés.
A titre
d’exemple, plusieurs cours conçus dans les années 70 sont toujours enseignés
dans les facs et les écoles d’ingénieurs! Un prof est recruté pour enseigner
et faire de la recherche! Plusieurs profs confondent la science et l’argent.
En plus, on n’arrête pas de se plaindre de la rémunération!
Il faudrait
que le ministère recrute des gens qui savent s’exprimer correctement dans
une langue donnée, écrire correctement, faire de la recherche scientifique
et ayant une pédagogie démontrée et prouvée.
En
conclusion, il faut revoir tout le système de formation, quel qu’il soit,
universitaire ou professionnel.
Enfin, je
profite de cette occasion pour remercier mes profs sérieux et
intellectuellement honnêtes que j’ai connus en Tunisie tout le long de mon
parcours, du primaire au supérieur.
Cordiales
salutations
Dr.-ing.
Mejbri – Paris
Réaction à l’article :
Formation Professionnelle : Les formateurs, un talon d’Achille !
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