Métiers de voisinage : Le filon oublié !

 
 

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sont déjà assortis de solides traditions dans le monde occidental où un
nombre grandissant d’entreprises investit dans le créneau des métiers de
voisinage. Ceux-ci se révèlent à chaque jour comme un filon… malheureusement
oublié par les entrepreneurs tunisiens.

Pour les couples dont l’homme et la femme travaillent à temps plein, une
foule de petits services peut devenir la croix et la bannière. S’occuper du
jardin, le repassage des vêtements de la famille, le convoyage des enfants à
l’école, faire réviser leurs leçons à ces mêmes enfants et peut-être aussi
les courses sans parler du classique Baby Sitting… seraient ainsi de plus en
plus confiés à des prestataires professionnels.

Il faut également comprendre qu’avec l’émergence continue d’une vraie classe
moyenne en Tunisie, les personnes âgées issues de cette classe gardent un
assez bon pouvoir d’achat qui leur permet de prétendre s’offrir une aide
rémunérée à domicile pour toutes sortes de menus services pouvant aller
jusqu’à l’accompagnement pour la promenade quotidienne.

Le domaine des loisirs est un autre chapitre où peuvent émerger les métiers
de voisinage en ce sens où les jeux des enfants, par exemple, appellent un
encadrement qui permet de leur faire profiter pleinement de ces activités en
toute sécurité tout en laissant les parents en paix.

Autant de domaines que les investisseurs tunisiens sembler ignorer alors que
les débouchés en sont manifestement multiples. Heureusement, pour combler
une part de ces lacunes, le Chef de l’Etat, à l’occasion du 7 novembre, a
annoncé la décision d’assurer une formation complémentaire aux diplômés de
l’enseignement supérieur, en vue de les préparer à exercer des métiers de
voisinage tels que l’encadrement, les activités de loisirs, de prise en
charge et d’assistance aux personnes âgées, ainsi que les services de
soutien scolaire aux élèves.

Il crée ainsi un vivier où les investisseurs les plus rapides à réagir
pourront piocher et créer ainsi un domaine nouveau dans notre économie.