Le secteur privé marocain de la santé s’externalise

Par : Tallel
 
 

clinique250.jpgL’expansion du Maroc en Afrique s’accentue de plus en plus. La preuve, cette
décision de la Polyclinique internationale de Rabat de lancer un projet
d’investissement de 30 millions de dollars pour la construction de la
Polyclinique internationale africaine du Mali (PIAM), qui sera
opérationnelle vers 2009.

Certes,
il s’agit là d’une concrétisation de l’engagement du Royaume chérifien dans
la coopération Sud-Sud, mais les entrepreneurs marocains considèrent
désormais l’Afrique subsaharienne comme leur marché naturel.  

Fruit de
coopération dynamique entre le Maroc et le Mali, la PIAM n’en demeure pas
moins un projet plus global visant ‘’à doter les régions de l’Afrique du
Centre et de l’Ouest d’un plateau technique et d’infrastructures médiales de
haute qualité’’, souligne-t-on à Rabat.

Quant au projet en lui-même, il sera bâti sur une superficie de 25 ha, avec
une capacité de 250 lits et sera dirigé par un staff de 400 personnes, dont
200 médecins. L’objectif ultime étant de réduire les évacuations sanitaires
à coût élevé en augmentant l’accessibilité aux soins de santé d’une tranche
plus importante de la population de ces deux régions africaines.

En clair, 400 millions d’habitants originaires bien entendu du Mali, mais
également de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Gabon, de la Guinée
équatoriale, du Nigeria, du Ghana, du bénin, du Burkina Faso, de la Côte
d’Ivoire et de la Guinée-Bissau.

Pratiquement, tous les secteurs d’activité subsahariens (industries,
exportations, transport aérien, finances, santé, etc.) sont maintenant la
cible des entreprises et/ou des hommes d’affaires, convaincus que c’est
l’une des rares contrées où il existe encore des niches de développement et
d’expansion.