Après
plus d’une décennie de guerre civile avec pour conséquence une économie
exsangue, le Libéria pourrait bénéficier d’une bouffée d’oxygène de la part
de la communauté internationale. C’est dans ce sens que le président de la
Banque africaine de développement, Donald Kaberuka, s’est déclaré ‘’résolu à appuyer les efforts de reconstruction du
pays’’.
A cet égard, il a appelé la communauté financière internationale ‘’à œuvrer
pour trouver une solution aux 3,7 milliards de dollars de dette du pays, à la
réhabilitation des services de base et au redémarrage de l’activité
économique’’.
Lors de sa rencontre avec la présidente de la République, Ellen Johnson-Sirleaf,
mais également avec son cabinet, les chefs des agences spécialisées et les
représentants des institutions gouvernementales auxquels, M. Kaberuka a
réaffirmé l’appui de la communauté international au processus des réformes et sa
disposition à aider le Libéria à reconstruire ses institutions et son service
public.
Au passage, il n’a pas manqué de saluer les efforts du gouvernement libérien
visant à améliorer la gestion économique et à renouer avec la communauté
internationale. Et de souligner que «redresser l’économie libérienne et
améliorer les conditions de vie des populations, c’est important non seulement
pour le Liberia mais aussi pour l’ensemble de la région», car, au moment où la BAD est en train de conceptualiser sa nouvelle approche pour les États dits
fragiles, les leçons tirées du Liberia seront capitales pour d’autres pays en
situation semblable de post-conflit.
Les informations émanant de la BAD indiquent que la dette extérieure du Libéria
atteint actuellement 3,7 milliards de dollars, dont des arriérés non
négligeables dus aux agences multilatérales de développement : Banque mondiale,
Fonds monétaire international et Banque africaine de développement…
Après
