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     Internet 
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    Par 
    Maryam 
    OMAR 
      
    Les entreprises tunisiennes du 
    secteur des technologies de l’information et de la communication 
    respectent-elles l’une des règles principales de leur domaine : la veille 
    technologique ? Se rappellent-elles chaque jour que des idées nouvelles ne 
    cessent de voir le jour pour les porter, elles et leurs consœurs, vers de 
    nouvelles sphères où il n’est pas vraiment automatique qu’elles trouvent 
    leur place ? 
      
    C’est dans ce cadre qu’un 
    nouveau phénomène vient de voir le jour aux Etats-Unis. Une nouvelle logique 
    dans la création d’un site d’information, une nouvelle manière de collecter 
    la matière, un nouveau genre de ciblage… qui se passent de l’intervention 
    humaine. 
      
    Le phénomène est tout à fait 
    inédit puisque l’on n’a commencé à en parler qu’en août 2005 alors que la 
    version “discrète” a été mise en ligne en janvier 2004. Il s’agit d’une 
    expérience unique réalisée par deux Américains : Rich Skenta et Chris Tolles 
    qui l’ont réalisée en s’engageant sur deux voies parallèles. 
      
    La première est révolutionnaire 
    parce que le site ne compte sur aucun gestionnaire humain de contenu. De 
    fait, il n’y a pas de journalistes ou de rédacteurs pour collecter 
    l’information, la modeler, la hiérarchiser et la publier. Celui qui s’en 
    charge est (tenez-vous bien !) une sorte d’Automate algorithmique qui fait 
    tout, tout seul. Cet algorithme intelligent ne se contente pas d’ailleurs de 
    toutes ces fonctions puisqu’il est réécrit au fur et à mesure pour évoluer 
    avec les paramètres nouveaux que l’on veut bien lui faire assimiler. 
      
    La seconde innovation est non 
    moins importante, même si elle se situe au niveau de la philosophie des 
    concepteurs et non pas au niveau purement technique. Cela part d’une 
    observation de Skenta et Tolles sur la prolifération des sources quand on 
    voulait, par exemple, trouver des informations sur une ville, une 
    personnalité, un produit ou quoi que ce soit. Selon eux, cela fait perdre du 
    temps à l’internaute et il fallait trouver le moyen de centraliser les 
    informations requises dans un même site. C’est aujourd’hui chose faite dans 
    Topix. 
      
    La moralité de l’histoire, c’est 
    que les investisseurs de tous bords se bousculent au portillon de 
    l’entreprise pour lui proposer des dizaines de millions de dollars 
    d’investissement. Avez-vous compris l’allusion ? 
      
      
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