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    Article 
     
    Services : Etes-vous mûrs pour la libéralisation ? 
      
    ” J’adhère sur l’essentiel de la 
    problématique que votre article pose; un article qui, a mon sens, vient 
    partiellement assouvir un sentiment d’un processus inachevé que fut cette 
    excellente initiative: la consultation nationale sur les services. 
    A mon humble avis, les actes de cette consultation auraient mieux gagné à 
    être plus vulgarisés avec un “roadmap” de bout en bout, plus clair pour 
    continuer à alimenter (Éventuellement sur un forum à instaurer sur le site 
    déjà créé et dédié à cet important sujet) et accroître dans le temps un 
    “brainstorming” impliquant toutes les parties concernées en vue d’aboutir à 
    :
  
    1- une stratégie nationale de négociations avec toutes les institutions 
    concernées (UE, OMC, et à terme les USA avec un “FTA” qui pointe à l’horizon) 
    ; 
2- un “SWOT Analysis” (points forts; points faibles, opportunités et 
    défis) pertinent, fédérant sinon un consensus national de toutes les 
    “stakeholders” en Tunisie, au moins l’approbation des principaux acteurs du 
    secteur privé des services en Tunisie ; 
3- en conséquence de quoi, l’élaboration d’un plan d’actions national 
    sur 5 à 10 ans avec la mobilisation de TOUTES les ressources nécessaires 
    (financière et humaines) avec des objectifs stratégiques précis … visant à 
    transformer cette libéralisation des services, TOT OU TARD INELUCTABLE, d’un 
    danger potentiel (du moins comme cela semble être perçu par certains 
    acteurs) en une belle myriade d’opportunités. 
    Selon mon humble évaluation des jeunes de 15-25 ans, appelés à être aux 
    commandes de l’économie tunisienne dans 10-20 ans, et sans doute parmi les 
    plus concernés des enjeux de la libéralisation à terme des services, 
    paradoxalement les mêmes défauts et critiques formulés à leur égard (par 
    opposition aux vertus en relation avec le travail des bâtisseurs de la 
    Tunisie moderne depuis l’indépendance) font que ces jeunes et les 
    différentes manières avec lesquelles ils vont apprivoiser les NTIC tout 
    secteur “end user” confondus seront mieux armés pour permettre à la Tunisie 
    d’arracher une part de marché respectable (en interne, dans la région et à 
    travers le monde) dans une économie de plus en plus inscrite dans la 
    mondialisation. 
    Par ailleurs, ayant fait des recherches approfondies en 1989 pendant mon MBA 
    à George Washington University sur les chances de développement d’un marché 
    commun dans la région du Maghreb, et ayant pendant les années 90 dirigé le 
    département commercial et marketing d’une usine de circuits imprimés 
    totalement exportatrice qui a fini par réussir l’exploit de devenir leader 
    en Europe sur son segment de marché, je souhaite vous demander de développer 
    davantage, de préférence sur deux articles séparés, les deux derniers 
    paragraphes de votre article”. 
    M. B. 
      
      
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