Jeunes dirigeants : Les 3 nouveaux défis du CJD

Par : Autres

Jeunes dirigeants

Les 3 nouveaux défis du CJD

 

Un défi majeur se trouve d’ores
et déjà en face de M. Abdelaziz Darghouth, le nouveau patron des jeunes
patrons : le fait qu’il est de notoriété publique en Tunisie que le Centre
des jeunes dirigeants (CJD, organe de l’UTICA) peut prétendre à une place
bien plus conséquente que celle qui est aujourd’hui la sienne. A la
condition évidente que l’UTICA lui en donne les moyens.

La tâche de M. Darghouth sera d’autant plus difficile que son prédécesseur,
M. Montasser Azaïez, a réussi à faire de son mandat un vaste champ de
débats, de rencontres, de réflexions… Il a aussi élargi la base du CJD dans
plusieurs régions et a été une partie prenante active dans la majorité des
grands dossiers de la Tunisie.

Un héritage à préserver et à promouvoir puisque, de l’avis de tous, le
potentiel du Centre est indiscutable. C’est d’ailleurs la conviction de M.
Hédi Djilani, président de l’UTICA, qui a signifié au nouveau bureau que
l’on s’attendait de sa part à des réponses solides à 3 défis majeurs :


– une meilleure mobilisation de ses adhérents réels et potentiels,
– une présence active dans les 24 gouvernorats tunisiens,
– un engagement fort dans les principes du SMSI.

C’est à cela que s’attend le président de l’UTICA et le message est clair. A
notre sens, il veut dire que le CJD devra donner un nouveau sens à ses
relations avec ‘’la maison-mère’’ mais ce ne sera évidemment possible que
dans le cas où le Centre saura garder l’initiative ; c’est-à-dire faire
preuve de créativité dans la mise en chantier de ces 3 facteurs. Et c’est
dans ce sens qu’il serait bon qu’il s’entende avec M. Djilani, dès à
présent, sur les moyens avec lesquels la Centrale patronale compte soutenir
cette nouvelle approche.

Le CJD devra également poursuivre le partenariat intelligent qu’il garde
depuis des années avec le Forum 21 et son président hyperactif, M. Hichem
Ben Ahmed, qui a toujours soutenu les jeunes dirigeants. Pour annoncer la
couleur, il serait peut-être bon d’organiser ensemble très rapidement une table ronde de débat où les jeunes patrons traceraient les lignes de leur
engagement sur le sujet de l’heure : le SMSI.
 

Maryam OMAR

 

 

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– 06 – 2005 :: 06:00  –  ©webmanagercenter