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Projet de traité de
libre-échange Tunisie-USA
Le «Oui » des entreprises tunisiennes
Alors que les gouvernements
tunisien et américain entament, mercredi 15 juin, des «discussions formelles
» en vue de déterminer s’ils sont prêts à s’engager sur la voie menant à la
conclusion d’un traité de libre-échange, les entreprises tunisiennes s’y
déclarent favorable, dans un sondage réalisé par la Chambre
tuniso-américaine de Commerce.
Les entreprises tunisiennes sont plutôt favorables à la conclusion d’un
traité de libre-échange entre la Tunisie et les Etats-Unis, “bien qu’elles
soient conscientes de ses implications ». C’est là la principale conclusion
d’un sondage d’opinion réalisé par la Chambre tuniso-américaine de commerce,
à la veille de l’ouverture de «discussions » destinées à déterminer si les
deux pays sont désireux et prêts à s’engager sur la voie menant à la
signature d’un traité de libre-échange-, révélée par Me Moncef Barouni,
président de la TACC, lors d’une rencontre-débat entre Mme Catherine
Novelli, représentant-adjoint du Commerce américain pour l’Europe et la
Méditerranée, et un groupe de chefs d’entreprises.
Tout en étant favorables à un traité de libre-échange avec les Etats-Unis,
les entreprises tunisiennes sont «totalement conscientes de la nécessité de
faire preuve d’une plus grande créativité et agressivité ».
Mme Novelli doit entamer, mercredi 15 juin, des «discussions formelles avec
le gouvernement » afin «d’identifier les domaines où nous pouvons travailler
et prendre des décisions ensemble », précise-t-elle. Dans son intervention
devant les chefs d’entreprises, le représentant-adjoint du Commerce
américain pour l’Europe et la Méditerranée a indiqué que les deux pays vont
évoluer «progressivement » vers le libre-échange total.
La conclusion d’un traité de libre-échange avec les Etats-Unis implique pour
un pays une libéralisation économique totale –«avec de possibles mais rares
exceptions », souligne Mme Novelli-, la liberté d’investir, le respect de
certaines règles –dont la propriété intellectuelle et plus de transparence
dans l’élaboration des règles commerciales, souligne la représentante
américaine.
Source de contraintes, un accord de libre-échange avec les Etats-Unis est
également générateur d’opportunités pour le pays partenaire, souligne Mme
Novelli. Qui cite en exemple les retombées positives pour la Jordanie du
traité de libre-échange conclu avec les Etats-Unis, et parmi lesquelles un
bond spectaculaire des exportations vers ce pays qui est passé de 11
millions à 1,2 milliard de dollars.
Moncef Mahroug
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