Services : Les 3 conditions/stimulus du patronat

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Les 3 conditions/stimulus du patronat

 

A la faveur de
la tribune de la Consultation nationale sur le secteur des services, le
président de l’UTICA vient de poser 3 conditions sine qua non pour rendre
possible une plus grande évolution du secteur des services :
l’infrastructure, la culture et la langue anglaise.

M. Hédi Djilani reconnaît, certes, que le secteur des services a connu un
progrès impressionnant en Tunisie grâce aux nombreuses réformes
structurelles qui ont été véhiculées, surtout ces dernières années. Mais il
tient à souligner, en toute sincérité, que nous ne serons pas capables de
déployer son plein potentiel tant que nous n’aurons pas solidement investi
dans 3 domaines :


– Le perfectionnement constant des infrastructures de base,
– La généralisation de la culture électronique, numérique et celle
d’Internet,
– La promotion de l’apprentissage de la langue anglaise.

M. Djilani a mis le doigt sur les questions les plus difficiles, les plus
délicates et les plus longues à mettre en œuvre, mais nous partageons
évidemment ses convictions en la matière. D’abord parce que toute cette
disponibilité et cette liberté que l’on poursuit dans les technologies de
l’information et de la communication ne sont possibles que dans un
environnement où les infrastructures globales et les infrastructures ad hoc
se trouvent aux meilleurs standards. Ensuite parce que le marché local,
tremplin naturel pour le déploiement à l’étranger, ne pourra jamais
atteindre une taille critique convenable que par la généralisation de la
culture numérique. Enfin parce que la réalité de l’Internet, comme celle du
commerce international, est à ce point dominée par la matière et la culture
anglo-saxonne que l’on court irrémédiablement vers la marginalisation si
l’on ne maîtrise pas la langue de Newton, d’Einstein et de Gates.

Ces échelles, applicables à chacun d’entre nous, sont à multiplier par deux
si l’on se glisse dans la peau d’une entreprise qui veut imposer son
savoir-faire dans les règles de l’art, c’est-à-dire le destiner dès l’abord
au dur scrutin de ses pairs dans le marché mondial. Et, en cela, les
pouvoirs publics, les opérateurs privés eux-mêmes, le secteur associatif et
jusqu’au Tunisien moyen peuvent contribuer (chacun à sa mesure) à faire que
ces 3 conditions deviennent 3 stimulus.
 

 Maryam OMAR

 

22 – 04 – 2005 ::
06:00

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