Le Business du Foot

Par : Autres

Le Business du Foot

 

Le Foot en
Tunisie se transforme progressivement en une activité économique, dans le
sens où le budget total annuel de la première ligue tourne autour de 30 à 40
millions de DT, avec pour les 4 premiers clubs EST, CSS, CA et ESS un budget
total pour l’année 2004 de 23 millions de DT.


En outre le Football Tunisien est exportateur de joueurs, entre l’achat et
la vente de joueurs, le solde en devises est positif et la Tunisie constitue
actuellement un tremplin pour beaucoup de joueurs africains, qui n’ont pas
la chance d’être recruté directement par les clubs Européens. Ce rayonnement
à l’échelle africaine a des retombées positives sur l’économie, surtout
après la domination des clubs Tunisiens, particulièrement l’EST et l’ESS
dans la ligue des champions ou encore le CSS dans la coupe arabe.


A telle enseigne que lors des déplacements des hommes d’affaires en Afrique,
il est plus facile de parler des équipes Tunisiennes de Foot que de parler
de son économie. Lors du dernier sommet préparatoire de SMSI, organisé au
Ghana, il s’est avéré que les habitants d’Accra connaissaient de la Tunisie,
essentiellement l’ESS, qui a joué contre le club fanion d’Accra. Certains se
sont étonnés qu’un joueur comme Zoubeir Beya soit aussi connu au Ghana que
n’importe quel produit tunisien, ce qui constitue en soi un facteur positif
de promotion de la Tunisie et des produits tunisiens.


D’ailleurs, certains chefs d’entreprises l’ont compris et commencent à
recruter comme commerciaux sur l’Afrique d’anciens sportifs. Dans cette
mutation, les clubs ne sont plus vus comme des associations sportives, mais
comme des entreprises économiques à l’échelle locale, mais aussi à l’échelle
régionale, arabe et africaine et le championnat de Tunisie ne vaut plus par
son titre, car il ne génère aucune récompense financière, mais plutôt par
son classement final, ce qui détermine la participation des clubs à la ligue
des champions, la coupe de la CAF, ou la coupe arabe, et où les retombées
financières sont de loin beaucoup plus importantes.


Dans ce contexte de sport business, et à propos de la nouvelle vision jetée
par les clubs tunisiens sur l’avenir des “entreprises” sportives et de leur
mutation qualitative, une interview du président du CSS M. Slaheddine Zahaf
en donne un aperçu qui nous a interpellés.


L’intérêt de ses propos ne réside pas dans les positions sportives du
président du CSS, ni ne relève de l’aspect « footbalistique «, mais beaucoup
plus de l’idée prospective de nos clubs face à cette nouvelle donne.

 

Le texte
intégral de cette interview se trouve sur le site
www.csssfaxien.com.

A.B

 

11 – 03 – 2005 ::
07:00

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