BAD : 180 millions d’Unités de Compte pour l’économie tunisienne.

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BAD : 180 millions d’Unités de Compte pour
l’économie tunisienne
Par Khaled
Boumiza


* La banque met en avant la bonne performance de
l’économie Tunisienne et les atouts dont elle dispose pour relever le défi
du développement, dont les compétences humaines, le potentiel d’innovation
et la réactivité du secteur privé.

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Dans un
document traitant de sa stratégie pour la Tunisie durant la période
2002-2004, publié sur son site web, le Conseil de la Banque Africaine de
Développement a mis en exergue la bonne performance de l’économie Tunisienne
au cours des cinq dernières années.

 

« En effet, le taux de croissance du PIB a
atteint 5,3%, en moyenne par an, en termes réels, dans un contexte de
maîtrise des équilibres interne et externe. Cette bonne performance
économique a été un facteur de longue stabilité sociale et politique
» note
le conseil de la BAD. Il attire en même temps l’attention sur le fait que « le
pays reste confronté à la rareté des ressources en eau et au niveau élevé du
taux de chômage qui se situe à 15% de la population active
».


Tout en prenant note de la stratégie du Gouvernement qui est définie dans le
10ème Plan quinquennal de développement (2002-2006) et qui est centré sur la
promotion d’une croissance soutenue afin de réduire le taux de chômage, le
Conseil de la BAD dit « apprécier la détermination du Gouvernement à mettre
en place, au cours de la période de ce plan, les mesures de réformes
structurelles nécessaires à l’amélioration, non seulement de la
compétitivité de l’économie, mais aussi élargir sa capacité à conquérir de
nouvelles parts de marché
».


Il estime cependant que « les principaux risques de dérapage des
objectifs de ce plan sont liés à la vulnérabilité de l’économie aux chocs
extérieurs
(Le Conseil a-t-il lu le dernier rapport du FMI ?),
notamment les effets des événements du 11 septembre 2001 sur le secteur
touristique ; la volatilité des équilibres internes ; et la dépendance du
pays du marché de l’Union européenne, principal partenaire commercial de la
Tunisie
».


Le Conseil de la BAD a toutefois noté les différents atouts dont dispose la
Tunisie pour relever le défi du développement économique du pays. Des atouts
tels que la compétence technique des ressources humaines, le potentiel
d’innovation, de réactivité, de flexibilité et de maîtrise des circuits
d’approvisionnement et de commercialisation dont dispose le secteur privé et
surtout la stabilité socio-politique du pays, favorable à l’investissement
étranger.


Concernant sa stratégie de coopération et d’aide au développement de la
Tunisie, le Conseil a tout d’abord mis en exergue « la performance
satisfaisante du portefeuille de la Banque en Tunisie
» et de là, approuvé
la stratégie d’assistance de la Banque à la Tunisie. Celle-ci portera sur
deux axes :


– L’appui au renforcement de la compétitivité de l’économie à travers
l’appui aux réformes structurelles, le renforcement des infrastructures
économiques et la valorisation des ressources humaines.


– L’appui au développement de la base productive à travers le renforcement
des secteurs productifs et le développement du secteur privé. Pour soutenir
cette stratégie l’enveloppe indicative globale de prêts de la Banque, pour
la période 2002-2004, devrait se situer dans une fourchette de 80 à 180
millions d’Unités de Compte par an. Cette allocation sera revue lors de
l’évaluation annuelle des performances du pays.

 

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webmanagercenter – Management & nouvelles Technologies – 14 -11 – 2003
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