Le budget proposé pour la mission du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, dans le cadre du projet de budget de l’État pour l’exercice 2026, s’élève à 377,137 millions de dinars, contre 366,607 millions de dinars en 2025, soit une augmentation 10,530 millions de dinars.
Le budget du ministère des Affaires étrangères examiné, mardi soir, conjointement, par les membres de l’Assemblée des représentants du peuple et ceux du Conseil national des régions et des districts, se répartit comme suit:
– Dépenses salariales : 205,850 millions de dinars.
– Dépenses de fonctionnement : 86,440 millions de dinars.
– Dépenses d’interventions : 64,347 millions de dinars.
– Dépenses d’investissement : 20,010 millions de dinars en engagements et 13,5 millions de dinars en paiements.
Selon le rapport conjoint de la Commission des Affaires étrangères, de la coopération internationale et des Tunisiens à l’étranger de l’ARP et de la Commission de l’investissement et de la coopération internationale au Conseil national des régions et des districts, le budget de la mission du ministère des Affaires étrangères se répartit en trois programmes.
Le premier programme concerne l’action diplomatique. Il vise à renforcer les relations bilatérales et à tirer profit des instances et accords internationaux.
Le deuxième programme porte sur l’action consulaire et les Tunisiens à l’étranger. Son objectif est d’assurer des services consulaires de qualité aux Tunisiens à l’étranger et de renforcer leur accompagnement social et culturel.
Le troisième est un programme de leadership et de soutien garantissant la bonne gouvernance de la mission du ministère et la gestion efficace de ses ressources financières et de ses programmes.
Les représentants des deux commissions parlementaires ont indiqué, lors de la lecture du rapport au début de la séance du soir, que le ministre des Affaires étrangères a réaffirmé la volonté du département de renforcer les relations de la Tunisie avec les pays voisins, de relancer le mécanisme de consultation tripartite sur la situation en Libye, avec l’Algérie et l’Égypte, et de développer les relations de coopération avec les pays arabes tout en nouant de nouveaux partenariats.
Concernant les relations avec l’Union européenne, le ministre a indiqué que la Tunisie cherche à évaluer et réviser l’accord de partenariat avec l’UE conformément aux aspirations du pays, dans une approche participative tenant compte des nouveaux changements.
Selon le rapport, le ministre a fait noter que le département des Affaires étrangères est en train de réviser la carte consulaire pour améliorer la couverture consulaire en ouvrant de nouveaux bureaux selon la densité de la population tunisienne.
Sur la migration irrégulière, il a déclaré que la Tunisie considère la gestion de la question migratoire est une responsabilité collective nécessitant la participation active de tous les États et organisations concernés, afin de traiter les causes profondes de ce phénomène. Il a ajouté que la Tunisie a réussi à mettre en place une approche globale fondée sur les principes des droits humains, en coordination avec les organisations internationales, les pays d’origine et les pays voisins.


