La plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), a repris jeudi ses travaux consacrés à l’examen des projets du budget de l’Etat et du budget économique, au titre de l’exercice 2026, en présence d’un nombre de membres du gouvernement.

Au cours de son intervention, le député Fakhri Abdelkhalek a estimé que le projet de loi est un document dépourvu de toute dimension stratégique de développement, et il constitue une lourde charge fiscale pour le citoyen, soulignant qu’il n’ a pas constaté d’efforts de la part du gouvernement pour améliorer son rendement.

Il a appelé à renforcer les secteurs de l’industrie et du tourisme, en rationalisant les dépenses publiques, et en les orientant vers des projets ayant une rentabilité économique, à lutter contre la corruption, ainsi qu’à favoriser l’exploitation des richesses naturelles.

Le député Houssem Mahjoub a mis l’accent sur le rôle de l’Etat, notamment en matière de mise en place d’une politique économique, à la faveur de la croissance et de la réduction du déficit budgétaire.

Il a considéré que cela ne peut avoir lieu qu’avec la promotion des investissements, et la réalisation de projets à forte valeur ajoutée et ayant une capacité d’emploi élevée.

Il a recommandé la numérisation des textes législatifs, à travers une plateforme numérique, tout en soulignant l’impératif de mettre en place une nouvelle politique de communication, exprimant son souhait que l’année 2026 soit une année de mise en oeuvre des grandes réformes.

La député Nour El Houda sbaiti a dénoncé “le silence du gouvernement face aux événements survenus à Gabès.

Sbaiti a qualifié la pollution causée par les émanations des installations du groupes chimique tunisien (GCT) et la zone industrielle, de “crime contre humanité et un terrorisme environnemental”, appelant à la mise en place d’une politique de communication pour informer le peuple des mesures prises dans ce dossier.