L’assainissement des cycles de l’eau est au cœur de la problématique de la transition écologique.
Comment reprĂ©senter  la problĂ©matique de la gestion du cycle de l’eau urbaine ?
Il s’agit avant tout, d’une parade au changement climatique. Et Ă la fois Ă l’urbanisation galopante. L’eau dans les villes transite par un système complexe d’approvisionnement, d’utilisation et d’Ă©vacuation. Nous nous appliquons Ă amĂ©liorer la qualitĂ© de l’eau qui retourne dans l’environnement.
On perçoit mal les raisons de votre business. Les agents de pollution ne sont-ils pas connus ?
Cela est vrai dans une certaine mesure. Cependant il existe de nouvelles sources de pollution tel que les perturbateurs du pH de l’eau. De mĂŞme que les micro plastiques et les nouvelles bactĂ©ries.
En quoi consiste votre process ?
Nous intervenons Ă trois niveaux. Nous dĂ©tectons les Ă©lĂ©ments de dĂ©gradation de l’eau via le monitoring. Ensuite nous les mesurons pour en dĂ©terminer les proportions. Nous travaillons, in fine, Ă envisager les parades Ă ces nouvelles pollutions en nous servant de l’intelligence artificielle pour voir les Ă©ventuelles corrĂ©lations entre ces agents. Nous avons mis sur pied des projets pilotes avec trois villes soit Copenhague, Zurich et Barcelone afin de tester la faisabilitĂ© de notre système.
Cela nécessiterait il des investissements importants ?
Évidemment car il s’agit de projets de très grande Ă©chelle. Pour le moment nous bĂ©nĂ©ficions des subventions du programme vert de l’Union europĂ©enne avec son plan M2O.
Pareilles subventions peuvent-elles être octroyées aux pays en développement ?
Je commencerai par envisager d’abord le partage des retours sur expĂ©rience et des nouvelles technologies qui pourraient en dĂ©couler. L’octroi peut ensuite ĂŞtre nĂ©gociĂ© et la perspective me parait envisageable.
Assainir les cycles de l’eau, c’est protĂ©ger la vie ?
On peut voir ça comme ça. La corrélation me paraît plausible
De notre envoyé spécial à Rimini ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon Ecomondo-Rimini 2025
