Dans une première nationale et régionale, la Faculté de médecine de Monastir s’apprête à inaugurer un Centre de santé physique et mentale, un espace innovant dédié à la formation, à la recherche et au bien-être des futurs médecins.
Ce projet pionnier ambitionne d’offrir une prise en charge intégrée et moderne aux étudiants en médecine et aux jeunes diplômés, tout en répondant aux exigences actuelles d’un enseignement médical en constante évolution.
Interrogé par l’Agence TAP, le doyen de la faculté, Dr Cherifeddine El Aamri, a souligné que la création de ce centre constitue une réponse concrète aux besoins croissants des étudiants et des professionnels de la santé, notamment ceux engagés dans les soins de première ligne ainsi que dans les disciplines spécialisées telles que la chirurgie esthétique ou la rééducation physique.
« Loin des salles de cours et des laboratoires classiques, nos étudiants évolueront désormais dans un environnement d’apprentissage moderne et interactif. Ils bénéficieront d’un encadrement par des spécialistes de haut niveau et d’une expérience pratique qui dépasse les frontières des manuels universitaires », a-t-il déclaré.
Le centre proposera un accompagnement personnalisé axé sur la santé globale — physique, mentale et sociale, traduisant une orientation nouvelle dans le paysage de la formation médicale tunisienne.
Selon le Dr El Aamri, la formation médicale d’aujourd’hui requiert des approches novatrices favorisant la polycompétence et la résilience des futurs médecins.
Le centre servira également de plateforme pour la recherche scientifique et la formation continue, ouverte aux diplômés et aux chercheurs issus de divers horizons médicaux.
Doté d’équipements médicaux de dernière génération, le Centre comprend des espaces dédiés à la médecine esthétique, à la remise en forme et à la gestion du poids, ainsi qu’à l’apprentissage de techniques modernes telles que la mesure de la pression oculaire, de l’audition et de la vision.
À l’approche de l’ouverture officielle, plusieurs étudiants rencontrés par la TAP ont exprimé leur enthousiasme, saluant une initiative qui leur permettra de mieux articuler théorie et pratique et de consolider leurs compétences dans un cadre stimulant.
Le doyen a souligné que ce projet s’inscrit dans une vision stratégique de la faculté, visant à renforcer les liens entre l’université, le milieu médical et la société.
« Ce centre marque une étape essentielle dans notre mission : former des médecins compétents, humains et ouverts sur leur environnement local, national et africain », a-t-il conclu.