Le président de la République, Kaïs Saïed a indiqué lors d’une réunion tenue, mardi, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid et de l’Industrie, l’énergie et des mines, Fatma Thabet Chiboub, que l’environnement a été assassiné depuis des années dans la ville de Gabès, à cause de choix qualifiés de crimes qui ont causé des victimes.
Le Chef de l’Etat a, dans ce cadre, pointé du doigt la propagation de maladies, notamment, le cancer et l’ostéoporose, outre la destruction des oasis et de toute forme de vie à Gabès. Il a rappelé des cas d’empoisonnement et d’asphyxie enregistrés récemment à cause des choix en question, ajoutant que certains pays africains ont refusé le choix de la Tunisie, à savoir l’installation du Groupe chimique à Gabès.
Il a, également, rappelé ses visites à la ville de Gabès en de nombreuses occasions, notamment en 2013, 2014 et 2015, et au cours desquelles des études approfondies ont été présentées par un grand nombre de jeunes de la région sur la situation environnementale et sur les moyens de permettre à la région de retrouver sa nature éblouissante qui combine désert, mer et oasis.
Dans ce contexte, le Président de la République a regretté que ces propositions n’aient pas été prises en compte, relevant que les récents cas d’intoxication et d’asphyxie, ayant nécessité des hospitalisations, notamment, vers l’Hôpital de la Rabta, révèlent des défaillances dans l’entretien des installations industrielles.
Il a insisté sur la nécessité de fournir les moyens nécessaires et de mettre en place des mécanismes urgents pour sauver Gabès et la Tunisie de cette situation environnementale qui perdure depuis des décennies.
Le Chef de l’Etat a indiqué que des victimes ont payé le prix de ces manquements, rappelant que des études élaborées par des jeunes de la région ont proposé des solutions pour éviter ces situations à travers la mise en place de nouveaux plans à même de permettre à la région de Gabès et ses oasis de retrouver leurs éclats.
Le chef de l’Etat a souligné la possibilité d’éviter ce genre d’incidents en surmontant les défaillances en matière de prise en charge de ces établissements industriels, signalant que les jeunes de la Tunisie représentent une vraie richesse et ont œuvré avec leurs idées et initiatives afin de sauver la région et lui redonner la place qu’elle occupait dans les années 60.
Le président de la République a affirmé que les études existent déjà et il faut fournir les conditions nécessaires, rappelant qu’il ne faut pas que ce genre d’incidents se reproduit.
Il a, également, insisté sur l’impératif de mettre en place les mécanismes disponibles, en cette étape, pour sauver la ville de Gabès et la Tunisie de cette situation environnementale et de ces crimes qui ont persisté pendant des années.