Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Mohamed Ali Nafti a affirmé lors de sa participation à la réunion ministérielle du groupe G20 que le développement et la stabilité internationale ne peuvent être atteints sans respect du droit international et la Charte des Nations Unies.

Dans une intervention en marge de sa participation, jeudi, à la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre a souligné que la réunion se tient dans « un contexte international critique marqué par des crises économiques, sociales, climatiques et sécuritaires », ce qui rend difficile la réalisation d’un développement équilibré et accroît les défis pour les pays en développement, lit-on dans un communiqué publié vendredi par le département des Affaires étrangères.

Il a expliqué que les disparités dans l’accès aux ressources, aux financements et aux technologies, ainsi que la persistance des intérêts étroits au détriment de la solidarité internationale aggravent les inégalités et retardent la réalisation des Objectifs de Développement Global.

Nafti a mis en avant l’importance de repenser les institutions de gouvernance mondiale, y compris les institutions financières internationales, afin de garantir une représentation plus équitable et un système financier mondial plus inclusif, tout en réaffirmant l’engagement de la Tunisie en faveur du multilatéralisme sous l’égide des Nations Unies. Il a rappelé l’adhésion de la Tunisie en 2024 à l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté.

Il a également insisté sur la priorité de l’allégement de la dette des pays en développement et sur la mise en place de mécanismes plus justes de restructuration de la dette, afin de permettre à ces pays de consacrer leurs ressources au développement.

Dans le même contexte, le ministre a lancé un appel pour le respect des engagements en matière de financement climatique et de transfert de technologies pour relever les défis climatiques.