Armée MéditerranéeL’Italie a annoncé l’envoi d’un second navire de guerre afin de sécuriser la Global Sumud Flotilla, une armada humanitaire ciblée par des drones alors qu’elle tentait de briser le blocus naval israélien en direction de Gaza. Le ministre de la Défense, Guido Crosetto, a précisé que ce navire rejoignait un premier bâtiment déjà en mer.

Crosetto a souligné que la mission restait strictement humanitaire et a mis en garde les militants contre toute tentative de confrontation directe avec le blocus. Il a proposé un compromis : laisser les secours à Chypre et les faire acheminer ensuite via l’Église locale.

Attaque par drone et tensions en mer

Selon la flottille, les navires ont été visés par des drones dans les eaux internationales, à environ 30 milles (56 km) au sud de l’île grecque de Gavdos. Les assaillants auraient utilisé des grenades assourdissantes et des poudres irritantes — aucun blessé n’est à déplorer, mais des dégâts matériels ont été constatés.

Israël n’a pas reconnu formellement cette attaque mais a réaffirmé son droit de faire respecter le blocus naval autour de Gaza. Le gouvernement israélien invite la flottille à déposer son aide dans un port proche, pour qu’il soit acheminé à Gaza sous supervision.

La flottille en quelques chiffres

  • Environ 50 navires civils participent à cette action maritime collective.
  • Jusqu’à 12 drones auraient été mobilisés lors de l’attaque récente.
  • La distance estimée de l’attaque : 30 milles marins (56 km) du littoral grec.

Contexte et enjeux récents

Sur le plan diplomatique, l’Espagne s’est également impliquée en envoyant un bâtiment militaire pour accompagner la flottille.

Enfin, plusieurs organisations européennes et les Nations unies appellent à une enquête internationale sur l’usage de drones dans les zones maritimes contestées.