Le débat avait enflammé les plateaux : Ousmane Dembélé pouvait-il réellement prétendre au Ballon d’Or 2025 ? Lundi soir, au Théâtre du Châtelet à Paris, la question a trouvé sa réponse. L’attaquant du Paris Saint-Germain a été sacré meilleur joueur du monde, devenant le sixième Français de l’histoire à soulever le prestigieux trophée.
Ronaldinho annonce le sacre
C’est Ronaldinho, légende du PSG, qui a prononcé son nom en fin de cérémonie. L’instant a été accueilli par une ovation : Dembélé a été reconnu pour une saison exceptionnelle marquée par 35 buts, 16 passes décisives et surtout un triplé historique avec Paris – Ligue des champions, championnat et coupe nationale.
Favori désigné, le numéro 10 parisien a devancé Lamine Yamal, révélation du FC Barcelone. Le Portugais Vitinha, autre pièce maîtresse du PSG, complète le podium devant l’Égyptien Mohamed Salah (Liverpool).
Une évidence qui divisait
Ce sacre consacre une saison hors normes, mais il ne met pas fin aux discussions. Ces derniers mois, sur le plateau de L’Équipe, Dominique Sévérac avait défendu avec ardeur la candidature de Dembélé, affirmant qu’il avait transformé le PSG offensivement comme défensivement. Ses collègues, eux, estimaient que le renouveau parisien devait autant à Hakimi, Barcola ou Vitinha.
La victoire de Dembélé apporte une forme de réponse : son rôle a bien été jugé central dans la métamorphose d’un club qui a dominé l’Europe. Mais elle confirme aussi combien le Ballon d’Or demeure sensible à la combinaison de statistiques impressionnantes et de titres majeurs.
Dans la lignée des légendes françaises
Avec ce trophée, Dembélé rejoint Raymond Kopa, Michel Platini, Jean-Pierre Papin, Zinédine Zidane et Karim Benzema au panthéon des Ballons d’Or français. Un héritage prestigieux qui souligne la place retrouvée du football hexagonal au sommet mondial.
Un Ballon d’Or historique
Le cru 2025 restera marqué par la consécration d’Ousmane Dembélé, longtemps discutée mais finalement confirmée par les chiffres et les titres. Et par la domination sans partage d’Aitana Bonmatí, désormais recordwoman de la récompense suprême. Deux trajectoires différentes, mais un même symbole : le talent et la constance finissent toujours par s’imposer.