Visa USALe président américain, Donald Trump, a signé vendredi un décret imposant des frais de 100 000 dollars pour l’obtention du visa de travail H-1B, largement utilisé par les entreprises du secteur technologique. Lors de la cérémonie, il a affirmé vouloir attirer uniquement des talents dotés de « compétences exceptionnelles ».

Les objectifs affichés

Donald Trump a défendu cette mesure en soulignant ses bénéfices attendus : renflouer les caisses de l’État, réduire les impôts et contribuer au remboursement de la dette nationale. Le chef de l’exécutif a présenté cette réforme comme une étape visant à ce que les contribuables américains profitent directement du système d’immigration légale.

Les visas H-1B en question

Le visa H-1B concerne les travailleurs étrangers aux qualifications spécifiques, comme les ingénieurs, scientifiques ou informaticiens. Ces permis sont valables trois ans, renouvelables jusqu’à six ans, à condition d’un parrainage par un employeur. L’annonce d’une taxe de 100 000 dollars représente un changement majeur pour les entreprises qui recrutent à l’international.

Une carte de séjour « Trump Gold Card »

Dans le même décret, Donald Trump a introduit une nouvelle carte de séjour « dorée », baptisée Trump Gold Card. Elle sera proposée à un million de dollars pour les particuliers et deux millions pour les entreprises. Le président estime que ce dispositif pourrait générer rapidement plus de 100 milliards de dollars.

Une politique migratoire durcie

Ces décisions s’inscrivent dans une série plus large de mesures de l’administration Trump en matière d’immigration, incluant l’expulsion d’immigrants en situation irrégulière. Elles confirment la volonté de la Maison-Blanche de durcir les conditions d’accès au marché du travail américain.